- REAL HERO ~ ÂGE: 28 ans ~ NOTEBOOK: ~ DISPONIBILITÉS : 1/2
Sujet: C'est de la confiance que naît la trahison. ft. Elias Mer 29 Mai - 0:27
Les amis sont les meilleurs traîtres en puissance.
Il avait plein de façon pour entrer dans ce milieu, qu'il avait pour mission de détruire, mais James avait choisit de, à la fois le plus simple, mais aussi le plus compliqué. Elias Farrel. Le seul nom qu'il connaissait parmi tous ceux qu'il avait pu voir dans le dossier qui lui avait été donné. Elias était donc à la fois le meilleur et le plus complexe des moyens qu'avait l'ancien soldat à sa disposition. Pourquoi ? Tout simplement, car avant de rentrer dans l'armée et de se perdre peu à peu de vue, Elias et James étaient inséparables. Les meilleurs amis du monde. Elias était donc le moyen le plus simple car James le connaissait déjà. Le plus compliqué, car lui mentir, même si leur amitié n'était plus ce qu'elle était, n'allait pas être chose aisée pour James. Mais quand il a accepté cette mission, il savait que rien n'allait être aisé et que le mensonge serait désormais son meilleur ami.
Lui qui n'avait pas pris de nouvelles d'Elias depuis son retour à Heavybrook, s'arrangea pour retrouver son ancien meilleur ami autour d'un verre à un café dans le sud de la ville. James n'avait pas vraiment de plan pour amener Elias à lui parler des activités illégales dans lesquelles il traînait, mais pourquoi faire. Il savait qu'à un moment donné, dans la conversation, il aurait une brèche, une fine ouverture dans laquelle il devra se faufiler pour en savoir plus et trouver un moyen pour ce faire une petite place dans le milieu. Quand des amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps se raconte tout non ? Alors, pourquoi Elias ne parlerait pas de ça avec son meilleur ami ? Celui a qu'il disait tout quand ils étaient jeunes. C'était surtout là-dessus que James comptait, car il savait très bien que venir et mettre les pieds dans le plat ne serait pas la meilleure des façons. Il devait y aller petit à petit. Pièce par pièce, brique par brique.
Son rendez-vous avec Elias avait lieu dans un peu plus d'un quart d'heure et James était fin prêt. Il prit les clés de sa voiture, une Mustang Fastback de 1967 et pris la route en direction du café. La nuit tombait peu à peu sur Heavybrook et James laissa ses lunettes de soleil dans sa voiture garée sur le petit parking du café. Il était écrit Run The World sur la devanture, James sourit et se dit que c'était un peu un poil prétentieux comme nom de café. Ce café n'était pas ouvert, la dernière fois que James avait mis les pieds à Heavybrook. Il le découvrit donc en même temps qu'il ouvrit la porte. L'intérieur était comme le nom pour lui, prétentieux. Et la clientèle un peu trop girly à son goût. Il le savait, il aurait dû lire les critiques sur le net avant de donner rendez-vous à Elias ici. Ca faisait nettement plus 7 à la maison que les Infiltrés, mais bon James allait devoir faire avec, et puis il avait un peu plus important à penser. Dans quelques minutes il allait devoir mentir à celui qui était son meilleur ami. Pas forcément un énorme problème pour lui qui a toujours un don pour les mensonges. Mais entre mentir pour coucher avec une fille et mentir à Elias, il y avait quand même un petit monde. James installa à une table un peu éloignée de la foule et attendit qu'Elias arrive.
Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. ft. Elias Mer 29 Mai - 18:02
james & elias
C’est tout de même étrange… Le passé qui ressurgit d’un jour à l’autre comme ça. En ce moment, j’ai l’impression que tout mon passé à décidé de devenir mon présent, voir mon futur. Jebediah qui se réveille de son coma, Magdalena qui sort de prison… Et maintenant, James qui me contacte. James. J’avais presque oublié son nom. Et pourtant. James et moi avons étaient de très bon amis il fut un temps. Je l’ai connu en couche culotte, ou presque. On a grandit ensemble… Jusqu’à’ ce qu’il parte pour l’armée. Silence radio, plus aucune nouvelle. Il s’est engagé pour sa patrie et je me suis engagé dans le milieu de la nuit. Des mondes totalement différents l’un de l’autre. Pendant tout ce temps, je n’ai pas cherché à savoir ce qu’il était devenu. Il aurait même pu être mort ou porté disparu que je ne l’aurais pas su, j’étais bien trop dans mon business à moi pour me préoccuper de lui. Et voilà qu’il est de retour. Il veut qu’on se voit, qu’on parle. Pourquoi pas ?
Je soupire et je lance un regard à mon miroir. J’ai pas fermé l’œil de la nuit, ça fait même plus de 48 heures que je n’ai pas retrouvé mon lit. Mais je tiens le coup, avec le café. Les affaires sont les affaires. Je travaille la nuit et souvent je ne peux pas me permettre de dormir le jour, par peur de manquer quelque chose. Mes yeux sont rouges et j’ai une sale gueule. Mais malgré ça, mon air de bad boy, sexy ressort. J’esquisse un sourire. En même temps, qu’est-ce que je m’en branle ? C’est pas une meuf que j’vais pécho, c’est juste un vieux pote que je vais retrouver.
J’enfile mon blouson, je claque la porte, je dévale les cinq marches d’escaliers et saute sur ma bécane. J’ai laissé mon casque à l’intérieur. Tant pis. Je laisse rugir le moteur et je m’en vais. La route n’est pas bien longue, je crois même que j’aurais pu y aller à pied, mais je suis trop crever pour ça. Ok, conduire en état de fatigue n’est pas prudent non plus, mais depuis quant je suis prudent ? Je m’arrête devant le Run the world, c’est la première fois que je mets les pieds ici. J’ai pas l’habitude de ce genre d’endroit. Je fréquente des bars disons plus… crade et jamais en journée. Je soupire. Je vais faire un effort. Et qui sait, peut-être que la serveuse sera particulièrement potable et que je pourrais la mettre dans mon lit.
Je pousse la porte du café plutôt remplit et soudain j’hésite. C’est quand même bizarre non ? Qu’il refasse surfasse comme ça d’un jour à l’autre ? C’est bizarre qu’il veuille parler alors que pendant tout ce temps il ne m’a jamais donné de nouvelles. J’hausse les épaules pour moi-même. Je verrais bien ce que ça va donner. Je m’arrête sur le seuil, je guette la salle, je balaye du regard la foule et enfin mes yeux rencontrent la silhouette d’un homme assis dans un coin. Il est le même, en légèrement plus vieux. Comme moi. Et ça lui va plutôt bien. Je souris malgré moi et m’avance. Je me glisse sur la chaise libre fasse à lui et lui tend ma main. « James ! T’es de retour au pays ! Comment tu vas vieux ? » Je ne me suis plus entendu parler comme ça depuis bien longtemps. Et pourtant.
made by pandora.
C'est de la confiance que naît la trahison. ft. Elias