all the small things ◊ elias

Le soleil brille sur la ville de Heavybrook. La jeune femme sort tout juste du boulot et elle n'a pas envie de rentrer au domicile familial tout de suite. Elle dépose son casque audio sur ses oreilles et elle lance sa musique en mode aléatoire. Elle n'a pas envie de choisir parmi tous les artistes qui y figure. Elle laisse faire le destin pour une fois. Tranquillement, au rythme de la musique, la jeune fille traverse la ville. Au bout d'une vingtaine de minutes à flâner dans les rues qu'elle connait par coeur elle arrive au porte du beacon parc. Un sourire nait sur ses lèvres. Combien d'heures a-t-elle pu passer ici ? Combien de fois est-elle tombée des jeux ? Combien de temps a-t-elle passé allongé dans l'herbe, le regard perdu dans le ciel, les pensées envolés dans une autre galaxie ? Elle ne serait le dire. Elle adore cette endroit. Il respire la bonne humeur et l’innocence. Lorsqu'elle vient ici elle oublie sa vie. Elle oublie que ses frères trainent dans des trafics qui pourraient les tuer. Elle oublie que son grand frère et Wesley se déchirent. Elle oublie que sa mère a lâchement abandonné le domicile familial cinq mois après sa naissance. Entendre les enfants rire et les voir courir lui fait du bien. Cela lui rappelle ce qu'est la vie. Elle range son ipod dans son sac à main et elle s'installe sur un banc. Elle tire son carnet de croquis. Elle est toujours inspirée dans cet endroit et il faut qu'elle bosse sur son nouveau projet. Elle veut taguer le mur du commissariat. C'est risqué et elle le sait. Elle ne dira rien à Clay, il risquerait de faire une crise cardiaque. Mais elle veut le faire. Il ne lui reste plus qu'à trouver le dessin adéquate. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées, le regard dans le vide, une personne s'installe près d'elle.

Elias Farrel a écrit:

billy & elias

J’ai bu. Et je crois que j’ai un peu trop abusé sur l’herbe. Mais c’est pas grave. Je me sens bien. Absolument, totalement bien. J’ai la démarche pas droite, je manque de me ramasser à chaque trottoir et chaque arbre ou poteau électrique menacent de me foncer dedans. J’en ris. J’ai la tête qui me tourne, j’arrive plus à penser normalement. J’ai des idées délirantes. Et ça fait tellement de bien. Ça faisait longtemps que je ne m’étais plus mis dans cet état. Je reste sérieux, je consomme un petit peu de temps à autre. Mais je garde les idées claires. Là, j’en avais besoin. Il fallait que je le fasse. Je devais le faire.
Je traverse la route alors que le bonhomme est encore rouge, on s’en bat les couilles. Le rouge c’est beau ! C’est de la pure discrimination de passer uniquement au vert. Est-ce quelqu’un à au moins une fois penser à toute la peine que ça pouvait faire au bonhomme rouge qu’on ne vienne jamais vers lui ? Moi j’y ai pensé. Je me mets à sa place. Ça doit être horrible. Alors je lui souris, je lui fais même un signe de main, et je m’engage sur la route. Une voiture freine et m’évite de peu « Fais attention ou tu marche connard ! » Je lui lève mon doigt en signe de remerciement et continue ma route vers le monsieur rouge. La seconde voiture a à peine le temps de freiner. Cette fois, c’est moi qui me retourne vers le conducteur « Enculé de chauffard ! Je vais baiser ta femme, ta mère, ta grand-mère, tes gosses, ta soeur, et même ton frère tout l'monde va y passer! Clochard va! » Et c’est lui qui me fait un signe du doigt. Je l’enmerde. Je continue mon chemin. Et avant que je n’atteigne l’autre côté de la route, le bonhomme rouge laisse place au bonhomme vert. Et merde, j’ai encore échoué. Peut-être que je devrais attendre ici que le rouge revienne ? Je regarde autour de moi. Naaaan. Je continue ma route en souriant et décide de prendre le chemin du parc. Parce que l’envie soudaine d’aller me rouler dans l’herbe fraiche et la crotte de chien bien odorante me prend. Le pied. J’en suis carrément tout excité. Rien à battre du regard des autres. Je les niques tous.
Je suis près à me jeter dans l’herbe, près à faire le fou, pourquoi même à courir après un bâton. Parce que ça me parait totalement fun. Sauf que je suis encore un minimum lucide et que je reconnais la jeune femme assise sur un banc non loin. Ma sœur. Je jette un regard à la pelouse, me mord la lèvre inférieur et décide de faire demi-tour pour la rejoindre. Elle semble plongée dans ces croquis. Alors, en silence, enfin aussi silencieux que je puisse être, je m’assois à côté d’elle. Et je ne résiste pas très longtemps, même pas une demi-seconde à vrai dire. Je me penche sur son carnet, lorgne sur ce qu’elle fait. « C’est pourquoi ce truc ? » je demande. « Un nouveau tag ? » Je passe ma main sur sa tête, et lui ébouriffe les cheveux avec sans doute un peu trop de force. « Qu’est-ce qui a, t’as enfin compris que ce con de Wesley était un… con et tu l'as largué, et tuvas taguer sa maison ? Bonne idée soeurette ! On y va tout de suite ! Je peux même pisser sur la porte si tu veux ! »

made by pandora.

Une voix arrive aux oreilles de la brune jusqu'alors perdu au plus profond de ses pensées. Elle sursaute et en fait tomber son crayon de bois au sol. Elle se tourne vers la personne qui se tient à ses cotés. Elias. Elle le frappe, avec sa force de hamster, sur l'épaule. "J'ai failli avoir une crise cardiaque, andouille !". La brune se baisse pour rattraper son crayon qui est à ses pieds. Elle le glisse dans ses cheveux, comme elle le fait souvent. C'est une habitude qu'elle a pris il y a des années. Elle est sur de ne pas le perdre comme ça, même s'il lui arrive d'oublier où il se trouve et de le chercher pendant plusieurs longues minutes. Elias se penche sur le cahier de croquis de la brune. Le mot tag sort de sa bouche. La brune avale difficilement sa salive. Pardon ? Depuis quand est-il au courant ? Elle était sûre que Clay était le seul au courant. Naïve, voilà ce qu'elle est. Bien sur qu'Elias et Jake sont au courant, ils vivent dans la même maison et elle dessine partout. Bien sur qu'ils ont déjà vu ces croquis et ont fait le rapprochement avec les tags de la ville. Et puis ce sont ses frères, après tout, elle ne peut pas avoir de secret pour eux. "Chut, baisse d'un ton tu veux. J'veux pas qu'on soit au courant de ça" réplique la brune à son frère. Le jeune homme parle terriblement fort. Billy l'observe et remarque en quelques secondes la raison de son ton. Il est défoncé. Terriblement défoncé. Elle secoue la tête. Il est incroyable. Et voila qu'il parle de Wesley. Tes poings se resserrent. Tu te t'en rends même pas compte. Ta mâchoire se contracte. Tu es crispé au possible. "Désolé de gâcher ton enthousiasme mais je n'ai pas largué Wesley." fait-elle d'une voix froide. Tu le déteste lorsqu'il est comme ça. "Et toi, tu as vu Magdalena ?" lance-t-elle avec un sourire faux. Elle sait que c'est un point sensible pour lui. Il s'amuse a critiquer Wesley à longueur de journée, Billy n'hésite pas un appuyer sur son point sensible. Son grand frère, son héros. Lorsqu'il est comme ça, virulent, il n'est plus qu'un parfait abruti.

"Mais ce que tu ne comprends pas, c'est que je veux pas me taper d'autres mecs !" répond la jeune fille avec un sourire hypocrite sur les lèvres. Mais pour qui il se prend ? Il n'a pas à lui parler comme ça. Ni à insinuer des choses aussi négatives sur Wesley. Il ne le connait pas. Il ne l'aime pas pour une seule raison (deux avec le fait qu'il sorte avec Billy) : il est presque aussi doué que lui en courses de voitures et sans les arrangements de Clay, Elias se ferait surement battre. Et ça il ne le supporte pas. Il ne veut pas être doublé. Il a trop de fierté pour ça. Et c'est cette fierté qui met en péril sa relation avec sa petite soeur. Elle ne peut plus le supporter lorsqu'il est comme ça. Et voila qu'il en rajoute une couche en lui parlant de la plus méchante de manière. Vraiment ? C'est ça leur relation ? Deux inconnus qui ne peuvent plus communiquer. Où est passé son frère, son héros ? Il se lève et se dirige vers la marre sans un regard pour sa petite soeur. Le coeur de Billy se serre et les larmes lui montent aux yeux. Oh non ! Elle ne lui fera pas ce plaisir là. Elle ne pleura pas pour lui. Elle glisse son calepin dans son sac et se lève. Elle le rattrape facilement. Ce n'est pas compliqué, il ne marche pas droit. Elle se met devant lui. Elle le regarde droit dans les yeux. Et la gifle part. C'est plus fort qu'elle ! Elle ne peut pas se contenir. "T'es qu'un putain d’abruti Elias !" hurle-t-elle alors qu'il se trouve à cinquante centimètres d'elle. "Mais merde ouvre les yeux un peu ! Tu te comportes vraiment comme un connard avec moi. Merde, tu me soules !" termine-t-elle avant de tourner les talons. Elle passait une agréable journée et voila qu'Elias et son comportement viennent tout gâcher. Une larme coule sur sa joue. Et voila, en plus elle pleure en public, génial !

Une gifle. Encore. Comme l'effet d'une douche froide. J'aurais très bien pu plonger réellement dans la marre, ça m'aurait fait le même effet, revenir à la réalité. Enfin pas tout à fait. Parce que si pour devenir sobre il suffisait d'une paire de claque, tout le monde finirait par devenir alcoolique et violent en même temps.
La scène se répète sans cesse. encore et encore. J'ai l'impression qu'elle a raison. Je crois même qu'elle a raison. En ce moment, tout finit de la même manière, une claque, et quelqu'un qui me tourne le dos. tout m'échappe. Et plus les choses m'échappent plus je deviens con. Plus je deviens con, plus les choses m'échappent. Petit cercle vicieux. Je suis qu'un abruti. Et sortant de la bouche de ma soeur, ça me touche, ça m'fait mal. L'envie de me vomir me prend, et je me penche sur le côté, vidant le contenu de mon estomac. Les effets de l'alcool, la drogue, l'émotion... Je me redresse, je m'essuie la bouche. Putain. Et je le vois un peu plus loin en train de partir. La haine que j’éprouve à l'instant présent voudrait que je lui hurle de partir, de se barrer, de crever que j'en aurais rien à battre. Mais cette haine n'est pas pour elle, elle est pour moi. « Putain non ! Billy! Chiale pas comme ça! » J'hurle le plus fort possible, pour qu'elle m'entende. Et j'en ai rien à battre qu'on ne soit pas seul. Je cours pour venir à sa hauteur et lui prend le bras pour la faire se tourner vers moi. Je viens de faire pleurer ma soeur. C'est pas une première... Mais j'en suis pas fier. « Billy... » Je suis tellement en colère. en colère contre moi-même, contre tout le monde, mais le seul fautif c'est moi. « J'ai une question à te pauser.. Seulement une, et après je te promets que je te fous la paix... » J'ai peur de la réponse avant même d'avoir oser le lui demander. Je me demande si son choix sera le même que le mien. « Billy... Dans l'hypothèse ou un jour il y aurait une couille, un truc qui se déroule mal... Et que deux solutions s'offrent à toi... » Je marque une pause. La nausée me reprend. Je respire profondément. Et je me rend compte que j'empeste l'alcool et la sueur. « La première: sauver l'amour de ta vie, la personne que tu aimes le plus au monde, mais en contre parti, tu dois laisser au fond du gouffre ta vie, ta liberté, tous les autres, y compris tes frères... » Je pense à Magdalena. Même si pour elle, il est évident qu'il s'agit de Wesley. « La seconde: tu reste libre, avec ta famille, ton avenir, ta vie... Mais tu es contraint de laisser tomber la personne que tu aimes. » Je pense à mon propre choix. « Qu'est-ce que tu fais Billy? Qu'est-ce que tu fais? » Je m'essuie le front, je passe ma main dans mes cheveux, puis me sert le ventre. J'ai comme l'impression que mon estomac à une nouvelle fois envie de se vider. Je grimace. Ma question n'est pas son fond. Et la réponse n'est pas facile à donner. Moi-même je ne m'étais jamais demandé cela, parce que jamais je ne pensais devoir faire un jour ce choix. Et pourtant, j'ai dû. Et dans le feu de l'action. On fait ce qui nous semble le plus judicieux. Puis on regrette. On fait semblant d'oublier. Mais ça reste graver. Toujours. Mais en y réfléchissant, si j'avais choisi la première option à la seconde, j'aurais tout autant de regret. Le choix est tout simplement impossible.
Je lui demande ça pour me rassurer... Mais pas seulement. Je veux savoir. Je veux savoir, si malgré tout, elle m'aime encore un minimum.

La demoiselle essuie ses larmes d'un geste rageur. Merde, elle a encore perdu. Elle se montre forte, tout le temps. Elle ouvre sa gueule et dit ce qu'elle pense, tout le temps. Elle ne dévoile pas ses sentiments comme ça, jamais. Et voila qu'une simple phrase de son frère a déclenché un torrent de larmes. Merde. Et le voila qu'il lui crie de pas pleurer. Il voudrait pas être plus discret non ? Elle n'a pas non plus envie que le monde entier soit au courant de sa faiblesse. Elle a une réputation à conserver. Il la rattrape bien rapidement. Intérieurement elle est soulagée. Elle ne sait pas si elle aurait pu lui pardonner s'il l'avait laissé partir sans rien dire. Elle veut retrouver sa relation complice et fusionnelle qu'elle avait avec lui. Mais elle ne peut pas le faire toute seule, elle a besoin de lui. Ils doivent, ensemble, retrouver leurs complicité d'antan. Elle attend des excuses. Elles ne viennent pas. Elle se mord l'intérieur de la lèvre. Il lui pose une question. Une question difficile. Une question à laquelle Elias a du répondre dans le passé. Magdalena. Billy ne sait pas s'il attend vraiment sa réponse pour avoir son point de vue ou pour avoir son soutient. Elle se sent prise au piège. Elle ne sait pas quoi lui répondre. "Elias" commence-t-elle doucement, "l'amour de ma vie c'est vous. Clay, Jake et toi. Tu le sais non ?" Façon détournée de répondre à la question mais réponse sincère. Malgré son amour fort pour Wesley, elle aimera toujours ses frères plus fort. Il le sait. Et il semble l'accepter. Si par la force des choses, à cause de la police, d'une magouille qui a mal tourné elle doit choisir entre ses frères et Wes, elle choisit sa famille. Billy n'est pas sa mère. Elle s'est faite une promesse : ne jamais les abandonner comme elle l'a fait. Wesley le sait. La jeune fille passe sa main dans les cheveux humides de son grand frère. Il a chaud et ne semble pas bien. Délicatement elle lui prend la main et ils s'installent sur un banc, deux mètres plus loin. "C'est pas un choix facile que tu as fais Elias. Et je la connais, elle aurait fait pareil à ta place." continue-t-elle doucement. Elle connait son frère par coeur. Il s'interroge sur son comportement envers Magdalena, la seule qu'il n'a jamais aimé. Et même s'il ne veut pas l'avouer, elle le sait, ses sentiments sont toujours là, surtout depuis qu'elle est sortit de prison.

J'aurais presque envie de chialer. Je suis totalement stupide. Le pire abruti qu'il puisse exister. Comment est-ce que j'ai pu douter un seul instant qu'elle ne m'aimait plus? S'il y a bien une personne dont je ne dois pas douter, c'est elle. Ma petite soeur. Elle m'a entraîné vers un ba,c me tenant la main. Et es paroles m'ont fait chaud au coeur. J'ai détourné la tête un instant, la tournant à l'opposé, faisant semblant d'admirer la marre ou j'ai vidé mon estomac quelque minutes plus tôt. Mais en réalité, j'ai laissé une larme rouler le long de ma joue. Une seule. Et je les chasser avant même qu'elle n'ait le temps de goûter à la saveur de mes lèvres. « J'ai l'impression de devenir fou... » ai-je finit par avouer en me tournant à nouveau vers elle. « J'ai l'impression que plus le temps passe, plus les choses vont mal.. » J'ai un hoquet. J'ai chaud et j'ai froid en même temps. Je transpire de trop. « Alors j'avais peur que tu me déteste autant qu'elle me déteste. » Je ravale ma salive maladroitement ma salive, entraînant l'acide mon estomac au fond de ma gorge. « Je devrais pas t'interdire de l'aimer. » J'ai changer de registre. Je crois qu'elle a compris. Il s'agit d'elle et de Wesley maintenant. Parce que s'est un sujet que je tiens à aborder malgré tout. Et surtout, c'est parce que j'ai pas envie de plus m'exposer sur ce que je ressens. « Mais c'est comme ça. Je le déteste. Ce mec est... Ce mec croit qu'il va pouvoir me voler la vedette aux courses et en plus il prétend vouloir me piquer ma soeur! » Je ressers mon poing sur mon genou, faisant craquer mes phalanges. J'ai envie décraser mon poing sur quelqu'un ou quelque chose. Faut que je me calme. Je finis par souffler, par soupire. « Viens, fais-moi un câlin vite-fait avant que je démolisse le banc... »

La gifle que la jeune fille a administré à son frère eu pour effet de le faire revenir sur terre. Son esprit embrumé a semblé plus clair tout d'un coup. Et il est revenu. Et Billy a été soulagé. Elle ne peut pas perdre son frère. Elle l'aime trop pour ça. Elle ne supporte pas d'être fâché avec lui. Il compte trop pour elle. La brune veut qu'il le comprenne. Qu'elle l'aime d'un amour inconditionnel, avec ou sans Wesley. "Jamais Elias" dit la jeune fille, une fois qu'ils sont assit sur le banc. "Tu es mon frère, comment veux-tu que je te déteste ?" Elle lui offre un sourire sincère. Elle n'est pas du genre à faire des déclarations d'amour ou à montrer ses sentiments en public, pourtant lorsqu'il s'agit de ses frères, elle est capable de tout. "Il lui faudra du temps, mais je suis sur qu'au fond, elle t'aime toujours." Magdalena. C'est d'elle que la brune parle. Pas besoin de le préciser, son frère sait. Billy voit en Magda une soeur qu'elle n'a jamais eu la chance d'avoir. Elle la connait. Elle sait que ses sentiments pour Elias n'ont pas disparus, pas totalement. Et Billy, bornée comme elle est, veut à tout prix les remettre ensemble, elle et son frère. Ça ne va pas être une chose facile, parce qu'ils ont tous les deux une fierté à toutes épreuves. Mais qui ne tente rien n'a rien, non ? Alors voila, c'est la mission qu'elle s'est fixée. Rapidement, Elias change le sujet de leur discussion. Wesley. Elle a un sourire moqueur lorsqu'il le qualifie de voleur. "Il ne le fait pas contre toi, tu sais ? Il est juste doué derrière un volant." commence-t-elle. "Et il ne me pique pas, je serais toujours ta petite soeur idiot" termine-t-elle avec une voix tendre. Billy se sent mieux après cet échange. Parler sans se crier dessus, ça change. Elias l'attrape par les épaules et la serre contre son torse. Le nez de la brune se retrousse. Une odeur nauséabonde se dégage de son frère. Elle se redresse aussitôt. "Désolé Eli, tu pue le vomi" dit-elle en riant. Elle l'embrasse tout de même sur la joue.