TALKING TO THE MOON
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 ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias}

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Elias Farrel

Elias Farrel


~ MESSAGES : 320
~ ARRIVÉE : 24/05/2013
~ AVATAR : Garrett Hedlund
~ CRÉDITS : datura
~ PSEUDO : LookyKnox (caro)

- REAL HERO
~ ÂGE: vingt-huit ans
~ NOTEBOOK:
~ DISPONIBILITÉS : (sibeal) ; (magda) ; (candyce) ; (rory) ; (billy) ; (james)

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MessageSujet: ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias}   ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias} EmptyLun 27 Mai - 16:52

Qu'est-ce qui te fait courir après un autre toi-même pour que tu t'aimes qu'est-ce qui te fait nager contre le sens du temps pour au fond patauger dans le contre courant qu'est-ce qui te fait vouloir posséder enfermer toutes ces images volages dans ta propre cage c'est juste une illusion a peine une sensation qui dirige tes pas et te montre du doigt où tu vas où tu vas juste une illusion comme une bulle de savon qui s'approche de toi que tu touche du doigt puis qui s'en va qui n'est plus là... juste une illusion.
magdalena & elias
J’ai tourné ma tête sur le gauche, laissant s’échapper de ma bouche un doux filé de fumée. Mon cœur a fait un bon dans ma poitrine et le premier mot auquel j’ai pensé est ‘hallucination’. Je détourne immédiatement le regard. La bière était bien bonne ici, j’ai sans doute du en boire plus que je n’en ai l’impression. Pourtant, le seul verre qui trône devant moi est à peine commencé. Ce n’est pas l’alcool qui me fait avoir des visions. Peut-être la drogue. Surement, ça doit être ça. Et je me souviens que je suis clean. Que je n’ai rien pris depuis quelques jours. Peut-être que j’ai mangé quelque chose de pas bon ? Quelque chose qui me fait perdre la tête. Peut-être un champignon hallucinogène ? De la viande pas fraiche ? Du lait qui a tourné ? Je grimace. Je n’ai rien mangé de tout ça. Et au fond, je le sais, je le sens que j’ai beau chercher milles et une excuses, ce que je viens de voir n’est pas une hallucination.
J’écrase ma cigarette tout juste entamé dans le cendrier et repoussa ma bière d’un revers de main, puis je sers mes poings sur mes genoux, jusqu’à en écraser mes phalanges. J’ai besoin de me faire mal, j’ai besoin de souffrir. J’ai besoin de sentir autre chose que mon cœur qui ‘affole dans ma cage thoracique. J’ai l’impression que ça va exploser. Ce serait peut-être la solution. Qu’il explose, là, tout de suite. Que je ne sois plus en capacité d’aimer, et de vivre. Qu’on me réduise en bouillis pour ne plus avoir à penser. Mais c’est impossible. Je baisse la tête, je desserre le poing, et passe mes doigts dans mes cheveux. J’ai perdu la file de la conversation qui se déroule à ma table. J’entends ma voisine de droite rire, je ne ais même pas pourquoi. Son rire me dérange, j’ai envie de lui dire de la boucler. J’ai envie de demander à tout le monde de la boucler. De me laisser réfléchir. De me laisser du temps et du silence. J’ai envie d’arrêter le temps pour savoir quoi faire. J’ai envie de me lever et de fuir, de disparaitre. J’ai envie de me lever et de lui sauter dessus, de l’embrasser comme jamais, de ne plus jamais la quitter. J’ai envie de me lever et de l’engueuler pour avoir échoué. J’ai envie de me lever et de lui à quel point je suis désolé. J’ai envie de me lever et de lui dire qu’elle m’a manquait, terriblement manqué. J’ai envie de me lever et d’hurler jusqu’à n’en plus pouvoir. J’ai envie de me lever et de me tirer une balle en plein cœur. Sauf que je ne me lève pas. Parce que je suis tout simplement incapable de faire le moindre geste. Je ne me suis jamais senti aussi raide, je suis à la fois fou de joie et terrifié. Je suis heureux de la voir. Mais je sais ce qui m’attend… Et c’est ce qui m’effraye. Oublier ce qui s’était passé avait été d’une simplicité tant que je n’avais pas son visage devant moi. La drogue, l’alcool et le sexe y étaient pour beaucoup aussi. Mais maintenant que je venais de voir ce que j’avais vu, tout défilé dans ma tête. Tout. Putain de merde. Je n’ose pas lever la tête. J’ai peur d’affronter son regard, j’ai peur de l’affronter elle. Et en même temps… en même temps, je crève d’envie de la déshabiller du regard, de redécouvrir son corps qui m’a tant manqué, son regard, ses lèvres… Putain. J’ai envie d’agir comme un enfant, d’aller me cacher sous la table et l’espionner. « Elias, ça va ? » Je mets un certain à comprendre que mon attitude doit sans doute faire peur à mes amis qui se sont tous arrêtés de parler et me fixent. Alors, je me dis qu’il est temps de faire ce que je saïs le mieux faire au monde : mentir. Deux mensonges s’offraient à moi. Soit j’affirmais que tout aller bien et je reprenais le file de la conversation, essayant de paraitre normal et de faire comme si aucun élément perturbateur venait de surgir dans le bar, soit j’optais pour confirmais le fais que ça n’allait pas, qu’un horrible mal de ventre s’emparait de moi et qu’il fallait que je cours aux toilettes le plus vite possible. Aussi bon mentir pouvais-je être, je me sentais tout bonnement incapable d’opter pour la première solution. Alors je me suis levé d’un bond, et je leur ai tourné le dos. Un autre regard sur le côté, ma confirmé que ce que j’avais vu avant n’était effectivement pas une vision. Elle était là. Mon cœur a fait un nouveau bon dans ma poitrine, et j’ai bien cru que mon estomac allait se retourner sur lui-même. En la voyait là, je me suis souvenu pourquoi je l’aimais, pourquoi j’avais voulu que ça soit elle et pas une autre. Et en là voyant là, je me suis souvenu quel imbécile j’avais été en la laissant se faire prendre. « Elias ? » Je me suis retourné net pour regarder mes amis. Qu’ils ferment leur gueule, qu’ils ‘arrêtent de prononcer mon prénom aussi fort. Je leur ai lancé un regard assassin. J’ai dégagé la main de la blonde sur mon bras avec brutalité. « J’en ai marre j’me casse » C’est tout c’que j’ai dis. J’ai commencé à faire un pas. Puis un autre, me rapprochant un peu plus de la sortie et un peu plus d’elle. Elle allait me voir, s’était inévitable. Je me suis arrêté au beau milieu du pub, je voulais faire demi-tour et courir me cacher dans les toilettes pendant trois ou quatre heures afin d’être certains qu’elle ne soit plus là à ma sortie. Mais j’ai rien fait. Encore. Je suis resté là planté, à la fixer. A attendre qu’elle lève ses yeux, ses si beaux yeux, vers moi.

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Magdalena Calderón

Magdalena Calderón


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MessageSujet: Re: ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias}   ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias} EmptyMar 28 Mai - 0:29


FT. ELIAS & MAGDALENA

Elle était assise. Elle écoutait, regardait, pensait. Elle faisait tout sauf faire la seul chose qu'elle aurait voulu faire, boire. Mais elle y était habitué. Elle savait parfaitement quoi faire. Après tout, depuis sa sortie elle était devenue une experte. Ainsi, habillé d'un short en jeans et d'un camisole qui laissait une vue sur ses courbes, mais pas trop afin de laisser de l'imagination. Magadalena faisait semblant d'être son téléphone, qui ne fonctionnait même pas puisqu'elle avait été incapable de payer, et attendait qu'un jeune homme, croyant avoir assez de sex appeal (mais qui n'avait surement pas), l'approche et lui demande si elle voulait bien prendre un verre en sa compagnie. Et c'était après cette phrase décisive que le plan de la jeune colombienne allait prendre place. Si le mec était assez sexy alors elle allait accepté sans se faire attendre et le laisser la draguer, afin qu'elle puisse s'enfler un peu plus la tête, et après avoir bu à son goût, elle allait faire semblant de vouloir aller au toilette et partir par la fenêtre de celle-ci afin d'être certaine de ne pas devoir inventer une excuse bidon sur le pourquoi elle ne pouvait pas rentrer avec lui dans sa baraque beaucoup trop petite et qui sentait surement l'homme des cavernes. Mais si c'était le contraire et le mec était vraiment laid, surement barbue comme Jésus avec des dents pas droite et jeune à cause qu'il ne savait pas utiliser une brosse à dent, alors elle allait se laisser désirer. Après tout, elle était à sec alors elle voulait son alcool, elle allait la prendre de n'importe qui, elle devait simplement faire travailler le mec beaucoup trop hideux pour ses standards. Alors, elle allait laisser le mec parler, beaucoup trop intéresser par son cellulaire qui fonctionnait pas, puis elle allait se retourner quand il allait arrêter de parler pensant qu'elle allait répondre. Et ainsi commençait une partie de tu parles, mais je t'écoutes pas. Et puis, le laid trop tanné allait passé à l'action et allait lui acheter un verre. Elle allait d'abord le refuser puisqu'elle "attendait" quelqu'un et après quelques incitations, elle allait l'accepter. Puis après quelques verres, elle allait retourner sur son cellulaire, faire jouer la sonnerie en cachette, répondre et se diriger vers la sortie en faisant un signe d'une minute et une fois sortie, prendre ses jambes à son coup et courir jusqu'à chez elle. Elle espérait simplement tomber sur le premier type de mec afin de pouvoir avoir un peu de plaisir. Après tout, elle venait de passer huit mois en taule. La main c'était bien, mais elle ne pouvait pas lui dire comment elle était belle.

C'était ainsi que vingt minutes après son entrée dans le bar que Magda se retrouvait avec un mec plutôt charmant qui lui payait tout ce qu'elle voulait et avant même qu'elle disse ce qu'elle voulait. Tout allait bien, elle parlait, rigolait, draguait. Elle avait du plaisir. Le mec avait certainement pas des centaines de dollars, il vivait surement dans un appartement très laid qu'elle voulait pas aller. Alors, elle commençait à se demander dans combien de verre elle allait pouvoir commencer à se diriger vers le coin des femmes afin de pouvoir partir en douceur. Après tout, elle pouvait pas rester une éternité parce que sinon, elle allait avoir trop bu et elle allait être incapable de sortir par la fenêtre qui était tout de même haute, mais si elle restait pas assez longtemps, alors elle allait être emmerder et elle aura a retourner au bar alors qu'elle voudrait bien rester chez elle ou encore essayer de trouver qu'elle connaissait. Alors qu'elle vit le gars faire signe au barman de lui remplir à nouveau son verre, Magda se dit qu'après celui-ci, elle allait mettre son plan a exécution. C'est donc après cinq verre dans l'espace de trente minutes que la demoiselle sourit au jeune homme et l'interrompit dans sa phrase, qui était vachement pas très intéressante. « Garde cette pensée, je reviens. » Souriant au jeune homme, la demoiselle prit son sac à main, son cellulaire et tourna la tête. Et c'est alors que tout tomba à l'eau. Alors qu'elle croyait simplement pouvoir partir, faire son plan comme elle le faisait depuis sa sortie, voilà qu'elle se retrouvait face à la seule personne qu'elle pouvait détester autant qu'elle aimait. Elle le regardait, regardait ses beaux yeux, sa bouche qu'elle voulait seulement sentir partout sur elle, ses mains qu'elle savait qu'il utilisait comme personne, ses jambes qu'elle ne voulait autour d'elle, ses cheveux qui était aussi long que lorsqu'elle était rentrer en prison et qu'elle voulait seulement passer sa main à travers. Elle le regardait et il l'a regardait. Elle savait qu'elle aurait simplement dût partir, rien faire. Mais elle voulait simplement le regarder. Le regarder une dernière fois, comme il faut. Afin qu'elle puisse savoir qu'il était encore réel, qu'elle ne l'avait pas imaginer. Qu'elle l'avait réellement aimer et qu'il l'avait réellement trahi. Simplement pour savoir qu'elle faisait la bonne chose, qu'elle pouvait le détester autant qu'elle pouvait l'aimer. Serrant son cellulaire dans la main, la demoiselle prit une grande respiration et fit la seule chose qu'elle savait qu'elle avait la force de faire. Elle se tourna vers le jeune homme qui la regardait intriguer sur le pourquoi elle c'était arrêter. Elle lui fit un sourire et se pencha vers lui, déposa son sac à main et son téléphone, prit son verre dans ses mains et s'approcha d'Elias qui continuait de la fixer. D'un coup, elle lui lança le liquide dans le visage. « Ça c'est pour m'avoir envoyer en taule. » Puis après avoir changer le verre de main, lui planta sa main sur le visage. « Et ça c'est pour m'avoir brisé le coeur. » Ne lui jetant même pas un dernier regard, elle prit ses choses et sortie du bar ;e plus vite possible, essayant de retenir les larmes qui allait sortir. Elle le savait maintenant, elle n'allait jamais pouvoir lui pardonner. Comment pourrait-elle lui pardonner de l'avoir trahi ainsi. La brunette sortie et se dirigea vers la rue qui allait sur le côté du bar sachant qu'elle allait pouvoir être un peu seul et espérant que celui qu'elle aimait n'allait pas la suivre.
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Elias Farrel

Elias Farrel


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MessageSujet: Re: ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias}   ▷ Juste une illusion. {Magdalena & Elias} EmptyMer 29 Mai - 18:37

Qu'est-ce qui te fait courir après un autre toi-même pour que tu t'aimes qu'est-ce qui te fait nager contre le sens du temps pour au fond patauger dans le contre courant qu'est-ce qui te fait vouloir posséder enfermer toutes ces images volages dans ta propre cage c'est juste une illusion a peine une sensation qui dirige tes pas et te montre du doigt où tu vas où tu vas juste une illusion comme une bulle de savon qui s'approche de toi que tu touche du doigt puis qui s'en va qui n'est plus là... juste une illusion.
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Je ne bouge pas. J’en suis tout bonnement incapable. Je ne proteste même pas quand quelqu’un me bouscule malencontreusement. Je reste là et je le regarde. Elle n’est pas seule. Et je ne sais pas ce qui me retient d’aller étriper sur le champ le mec qui l’accompagne. Sans doute le fait que je ne suis pas censé être jaloux. Les secondes défilent. Les minutes aussi. J’ai même l’impression qu’il s’agit d’heures et elle finit enfin par se lever et son regard croise le mien. Son regard croise le mien. Son regard croise le mien. Ses yeux. Son visage. Je suis entrain de me décomposer sur place. Elle m’a manquait. Tellement manquait. Sa beauté. Son corps. Son souffle contre ma peau. L’arôme de ses lèvres. La chaleur de son corps. Je deviens fou. Je bouillonne. Je meurs d’envie de l’embrasser. Mais je ne peux pas. Je chauffe. Je vais exploser. Je suis même en train de brûler vif. Mon cœur s’emballe. C’est infernal. Incontrôlable. J’ignorais qu’il était possible de ressentir ce genre de chose jusqu’à aujourd’hui. Je brûle. Je suis en feu. J’ignore si c’est la peur. L’émotion. L’amour. Elle. Mais je brûle. Je me consume. Qu’on m’achève, qu’on mette fin à cette torture. Et soudain, c’est la douche froide. Littéralement. Celle qui me donne tellement chaud vient de me balancer le contenu de son verre à la gueule. J’ai à peine le temps de m’en rendre compte qu’elle accompagne le tout d’une gifle sur ma joue. Joli cocktail. Pour l’avoir envoyé en taule. Pour lui avoir brisé le cœur. Je lui ai brisé le cœur. Je parviens à peine à respirer. J’ai brisé le cœur de pas mal de femme qui s’attendaient à plus d’une soirée en ma compagnie, et jusqu’à présent, ça ne me faisait ni chaud, ni froid. Je m’en fichais. Pas là. Pas avec elle. J’ai même l’impression de sentir des larmes perler au coin de mes yeux. Je ne suis pas sur. Peut-être que c’est simplement sa boisson. Je m’attendais à quoi ? A ce qu’elle se jette dans mes bras et me félicite de l’avoir abandonné derrière les barreaux ? « Elias, ça va ? » Mes proches ont vu la scène, tout le bar à vu la cène en fait. Et je me rends compte que tous les regards sont braqués sur moi. Sur moi uniquement, parce que je viens de me rendre contre que Magdalena n’est plus là. « Casse-toi ! » je lance à la blonde qui s’empresse de m’essuyer le visage avec une serviette. Je la repousse et me dirige vers l’endroit ou se trouvait assise Magda il y a quelques minutes. « Cette femme là, c’est la mienne. T’ose l’approche ne serais-ce que d’un millimètre, et je te fais gouter le mur, ok ? » Je repousse le mec et me dirige vers la sortie en courant. Moi qui voulait la fuir il y a même pas quelques minutes, moi qui pensait me cacher dans les toilettes jusqu’à la fin de la soirée, voilà que je lui cours après. Je bouscule un groupe de fille, je m’en fiche. Elles peuvent bien crever sur place que je ne me retournerais pas. Plus rien ne compte maintenant. Plus rien à par elle. Il faut que je la vois. Il faut je lui parle. Même si c’est pour me reprendre une claque. Même si elle veut me frapper encore et encore. Même si mon sang doit couler pour ça. Je veux juste sentir son odeur, croiser son regard. Je veux juste sentir sa peau contre la mienne. « Magda, attend ! » Je la vois juste devant. Je cours. J’ignore comment j’ai retrouvé l’usage de mes jambes, j’ignore d’où me vient cette énergie soudaine. Je ne cherche pas à comprendre. « Magda… » Je suis presque à sa hauteur. Je la rattrape et me poste devant elle pour l’empêcher de continuer son chemin. « Magda… » Cette fois je n’hurle pas son prénom. Ma voix est plus calme. Je reprends mon souffle. Je la regarde. Je me souviens de son visage comme si ne l’avais jamais quitté. Je me souviens de chaque millimètre de sa peau, chaque imperfection, chaque grain de beauté. « Je… » Les mots se perdent. J’ai tellement de chose à dire et en même temps je ne sais pas comment le faire. J’ai tellement hâte et tellement peur. Comme un gamin, je suis effrayé. « Magdalena... Je… J’ai été tellement con. » C’est tout ce que je parviens à dire. Je me désole moi-même. Mais point positif, au moins, je dis la vérité.

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