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Sujet: How to ruin a beautiful day {Crowley Mer 5 Juin - 20:25
Surprise, surprise!
Un lit king side, vous savez à quoi cela ressemble ? C'est immense, ça prend presque toute la place dans une chambre, on pourrait y mettre quatre personnes, sans problème. Cela fait déjà plus de deux mois que nous nous sommes installé ici et pour autant, je n'ai toujours pas l'habitude, je me réveille toujours en me demandant où je suis, je me perds dans les couloirs de la maison et je mets au moins cinq bonnes minutes à trouver une casserole dans les placards de la cuisine. Je veux m'y faire, je veux cette nouvelle vie avec Crow' et de ce fait, je me donnais du temps, même si, il semblait m'en falloir beaucoup. Notre fuite, je la voyais comme une seconde chance, une nouvelle façon de continuer notre vie avec de meilleurs moyens et de nouvelles perspectives. Certes, le Panama me manquait et même ma famille, ce qui m'étonnais énormément mais, tant que j'étais avec l'homme de la vie, le reste ne m'importait pas, Crowley était ma seule source de bonheur, la seule personne avec qui je voulais être pour le reste de ma vie et cela m'allait très bien comme cela. Pourquoi vouloir plus, quand tout ce dont on a besoin est devant nous ?
Aller, Caly', lève toi ! Assez de temps perdu à rêvassé. Je me retourne dans le lit, remarquant la place vide et froide à mes côtés, je n'étais pas surprise, Crowley avait toujours été un lève tôt, préférant passer son temps à faire quelque chose d'utile au lieu de rester au lit. Il devait sûrement être dans son bureau, que nous avions fini d'aménager il y a quelque jour ou sûrement en train de bricoler après son Impala. A cette idée, un fin sourire se dessina sur mes lèvres, j'ai toujours aimé le regarder jouer des mécaniques, donnant un peu de ma personne, en lui passant certains outils. Il aimait cette voiture et j'avouais être assez jalouse de le voir en prendre tellement soin. Caly, Caly, Caly...tu sais qu'il t'aime bien plus que sa voiture ! Pensais-je tout en sortant tranquillement du lit, étirant mes bras en les levant le plus haut possible. Dehors, le soleil était au rendez-vous, tout comme la température, ce qui voulait dire, que nous allions encore passer une belle journée... Je fis quelques pas, jusqu'à atteindre le pied de mon lit et attrapais ma robe de chambre en satin couleur crème et la passait autour de moi, l'effet que produisait le doux tissu sur ma peau était une vraie caresse et je savais que je ne m'y ferais pas. Pieds nus, je sortis de la chambre, prenant soin de fermer mon peignoir avant d'aller plus loin. D'abord, regarde dans le bureau et descend ensuite, cela ne sert à rien de descendre si Crow est en haut. A pas de loup, je me dirigeais jusqu'à la porte du bureau et toquait quelques coups avant d'ouvrir la porte, m'attendant à voir Crowley assit devant son bureau les yeux plongés sur son ordinateur. « Crow' ? » Lançais-je d'une voix douce tout en m'avançant dans la pièce, un coup d'oeil à gauche, un autre à droite et pas de fiancé en vue. Son ordinateur portable est pourtant allumé signe qu'il était ici, il n'y a pas si longtemps. Je m'approchais tout de même du bureau, fermant doucement le clapet de la machine qui semblait être en marche depuis déjà un petit moment tellement, elle était chaude. Je relevais les yeux, quand une photo qui dépassait d'une chemise en carton attira mon attention. Je connaissais cet homme qui se tenait au centre de l'image, sans se rendre compte qu'il était le sujet principal de l'objectif. Les sourcils froncés, je pris la photo et l'approchais de mon visage, regardant avec attention l'objet. Je croyais que Crowley avait détruit toutes les preuves de notre coup, brûlant tous les plans et photos que nous avions utilisé. Je me mordis la lèvre inférieure, baissant à nouveau mon regard sur le dossier. Curieuse, j'ouvris le fichier, découvrant avec stupéfaction des dizaines de photo ainsi que des coupures de journaux. Interpelée, je fis le tour du bureau et pris place sur la chaise, attrapant de mes deux mains les papiers pour regarder tout cela de plus près. . Il ne me fallut que quelques secondes avant de remarquer, que c'était la première fois que je voyais cette chemise en carton et au fur et à mesure que je parcourais chaque papier, mon estomac et ma gorge se seraient, effaçant mon appétit qui s'était réveillé en même temps que moi et qui mourrait d'envie de bacon et de pancakes. La réponse à toutes mes questions, je la trouvais à la fin du dossier, un article de journaux découpé à la va vite et qui avait comme titre « Un père de famille tuer chez lui ». Je n'avais pas eu besoin d'en lire plus pour savoir que l'homme retrouvé mort était Lionel Panadero, le père de Crowley. Ok Revilla, reste calme...reste calme. J'en avais vu assez et refermait la chemise avant de la remettre à sa place. Je poussais la chaise à roulette, créant ainsi de l'espace entre moi et cette vérité qui venait de me gifler en plein visage. Je retirais alors, ce que j'avais dt plutôt, cela n'allait pas être une bonne journée... Je ne voulais pas croire que Crow connaissait Alan Becker -le directeur du casino, depuis tout ce temps. Je ne comprenais pas quoi, il avait prémédité notre dernière arnaque sans m'avoir révélé que celui qui avait tué son père était cet homme du moins, c'était ce que mon cerveau avait pu assimiler avec toutes les informations. « Sangano*. » murmurais-je alors que ma mâchoire se serrait. Des bruits de pas me sortirent de mes pensées, je savais que c'était Crowley à sa façon de marcher, il devait sûrement penser qu'il me trouverait dans notre lit ou peut être revenait-il continuer ses affaires, dans tous les cas, je l'attendais de pied ferme. Les yeux posés sur ma bague de fiançailles, j'écoutais la porte s'ouvrir et laisser apparaitre, ce blondinet qui allait passer un mauvais quart d'heure.
Sujet: Re: How to ruin a beautiful day {Crowley Sam 8 Juin - 18:56
how to ruin a beautiful day
Calypso feat Crawley.
Une nouvelle vie, un nouveau départ loin de tous ces souvenirs qui m’avaient hanté, j’avais enfin effectué ma vengeance et pourtant je ne me sentais pas au mieux la preuve il était six heures du matin et mes yeux étaient grand ouvert. Bien sûr avoir volé l’homme qui avait tué mon père m’avait donné une certaine satisfaction pendant un temps et pourtant ce n’était pas assez, je savais que je vivrais pour toujours avec cette rancœur au fond de mon cœur. Je tournais la tête pour regarder Calypso en train de dormir, si belle et paisible, à mille lieux de se douter ce qui se tramait dans ma tête. Elle était pourtant la seule et unique personne à qui je n’avais jamais menti, mais je voyais cette vengeance plutôt comme une omission vu qu’on en avait jamais parlé et la culpabilité était un peu moins lourde. Par ma faute elle avait été arraché à ses racines, à sa vie mais elle avait choisi, jamais je ne l’aurais forcé à me suivre si ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. Je l’aimais tellement, depuis toujours en fait, dès que j’ai rencontré son regard il y avait eu quelque chose de changer à moi et je n’ai jamais montré autant de détermination que pour l’avoir. Elle était parfaite, tout ce qu’un homme peut rêver en fait, elle était ma vie et pourtant une partie de moi pensait ne pas la mériter, je n’avais pas le droit à ce si grand bonheur alors que je lui avais caché une chose aussi importante de ma vie. Elle avait réveillé en moi quelque chose que je n’avais jamais pensé pourrait exister, ces sentiments que j’éprouvais pour cette femme étaient parfois si fort que j’en étais confus, je ne me serais jamais douté qu’on pouvait aimer autant une personne. Chaque jour je l’aimais davantage si c’était même possible, j’avais l’impression que je ne pourrais jamais me lasser d’elle, de nous. L’heure tournait et je commençais à m’impatienter dans le lit, j’avais besoin de bouger, de faire quelque chose, je me dirigeais alors vers mon bureau pour jeter un coup d’œil à nos comptes mais aussi aux nouvelles de La Palma. Cette ville ou on avait grandi, ou notre amour était né mais dans laquelle on ne pourrait plus jamais retourner à part peut-être pour notre retraite quand on serait vieux et qu’on cherchait un endroit ou finir nos vieux jours ensembles. Je souriais à cette idée, bien sûr qu’on allait vieillir ensemble, un avenir différent était impossible. Mais alors que je prenais des nouvelles de notre ville je ressortais mes dossiers sur ce salaud qu’on avait volé, j’avais récolté tellement d’information pendant des années. J’y jetais un rapide coup d’œil, m’attardant surtout sur la première chose que j’avais gardé précieusement dans l’optique de me venger, ce simple article qui annonçait la mort de mon père, il était usé tellement je l’avais lu. Mon père n’avait jamais été un père modèle mais c’était la seule personne que j’avais si on enlève ma tutrice, la seule famille que j’avais connu et qu’on m’avait enlevé alors que je n’étais qu’un enfant au fond. Je refermais tout ça puis je quittais mon bureau, ressasser des idées noires étaient surement une mauvaise idée par une si belle journée, travailler sur mon Impala m’aiderait à penser à autre chose. Je jetais un coup d’œil sur le capot, je vérifiais le niveau d’huile, je scrutais ce qui se trouver sous le capot à la recherche de quelque chose à améliorer, maintenant qu’on avait les moyens je pouvais me le permettre. Je ne voyais même pas passer le temps quand je jouais les mécanos du dimanche, j’étais complètement plongé dans ma tâche jusqu’au moment où mon ventre me rappela son existence, je soupirais dans l’espoir que Calypso soit réveiller pour me faire à manger. Non je ne suis pas un macho qui laisse sa femme aux fourneaux mais dès que je me lançais dans une préparation ça tournait mal et ensuite je me faisais engueuler pour avoir déranger la cuisine de madame. Alors maintenant j’attendais patiemment qu’elle me nourrisse pour éviter les représailles. Je retournais alors dans la maison, la cherchant dans les pièces du bas, elle était surement encore au lit je pourrais la réveiller et cette optique me réjouis. J’aimais la voir ouvrir les yeux toute endormi, elle était si belle. Mais une fois arrivait à la chambre je fus déçu, c’était complètement vide, je fronçais les sourcils, le seul endroit où elle pouvait être c’était mon bureau, surement à ma recherche, seul problème j’avais tout laissé en plan pour bricoler en pensant que je m’y attarderais qu’un peu. J’entrais alors dans le bureau, elle se trouvait derrière mon bureau, le dossier sur Becker ouvert, j’étais énervé qu’elle ait fouiné. D’accord je l’admets c’est hypocrite vu que je suis celui qui a menti et surtout on vit ensemble depuis tellement longtemps qu’elle a tous les droits de toucher à mes affaires. Je m’approchais du bureau un peu sur les nerfs, elle venait de trouver la seule chose que je ne voulais pas qu’elle voit, je fermais le dossier sans même lui adresser un regard, je cherchais quelque chose à dire ou à faire en vain. Je relevais mes yeux sur elle enfin, elle observait sa bague de fiançailles, j’avais peur qu’elle doute de nous, de mon amour pour elle à cause de cette histoire débile. « Je peux tout t’expliquer, ce n’est pas ce que tu crois. » Vu de l’extérieur on dirait que je l’avais trompé, chose que je n’oserais jamais faire puis je n’en avais même pas envie de toute façon, Calypso était la seule dans ma vie surtout maintenant que je m’étais vengé. « Tu n’aurais pas dû regarder ce dossier, je ne regarde pas tes affaires personnelles. » J’allais surement me prendre une claque pour oser lui faire un reproche alors que j’étais en tort mais je voulais me sortir de cette situation, un homme a le droit à sa vie privée non, elle savait tout de moi si on enlevait ça et je pense qu’elle devrait s’en sentir chanceuse. J’étais dans une très mauvaise posture je le savais, j’espérais juste que ça ne fasse pas trop de dégâts et de casse surtout.
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Sujet: Re: How to ruin a beautiful day {Crowley Sam 15 Juin - 16:50
Surprise, surprise!
Je m'étais réveillée après une longue et douce nuit, j'avais été jusqu'à gratter les dernières secondes de repos, avant de prendre ma volonté à deux mains et de finalement me lever. Je cachais ma nuisette très années trente sous un peignoir de chambre en satin, certains des premiers cadeaux que je m'étais offert en pensant que Crowley allait adorer voir sa future femme dans ce genre de petite tenue. Rien que de m'en rappeler, mes pensées voguèrent dans le tunnel du passé, me remémorant ses yeux briller comme ceux d'un petit garçon le matin de Noël et cet immense sourire qu'il avait eu sur ses lèvres. Rien que d'y repenser, j'en ris doucement tout en attachant la ceinture de mon peignoir. Oui, notre arrivée ici, nous avait permis d'avoir un nouveau départ bien plus joli que le premier. Je traversais le couloir, pensant retrouver mon futur mari dans son bureau, les yeux plongés sur l'écran de son ordinateur à lire les nouvelles de Panama et de notre coup au casino. C'était bien le seul moyen d'être au courant de ce qui se passait dans notre pays natale, car nous devions jouer profil bas, pendant un long moment. Je n'ai jamais vraiment pensé à l'idée de retourner là-bas, l'Amérique est un pays où il fait bon vivre avec ou sans la crise. Certes, j'avais toujours un peu de mal à parler anglais mais, je m'en sortais plutôt bien maintenant, comme on le dit souvent, suffit d'être dans le bain. Les premiers temps à Heavybrooke, j'avais passé mes journées à regarder la télévision en sous-titré, apprenant, lisant et répétant parfois certaines phrases qui me semblaient dures. De toute façon, tant qu'on a de l'argent, il n'y a pas vraiment besoin de parler pour se faire comprendre du moins, c'est ce que j'ai toujours pensé. Je remarquais que la pièce était vide, alors que je marchais doucement en direction du bureau, je n'avais pas besoin de l'appeler une seconde fois, car si mon fiancé n'était pas ici, il était sans aucun doute dans le garage en train de bricoler son Impala aka son bijou, sa voiture de tous les jours mais, aussi de course.
J'avais à peine refermé l'écran de son ordinateur, quand une photo attira mon attention. D'abord, curieuse, je la pris dans mes mains pour la regarder de plus près et puis, une fois intriguée, je fis le tour du bureau prenant place sur la chaise, avant de regarder de plus près le contenue de la chemise en carton d'où provenait l'image de l'homme que Crowley et moi avions arnaqué. Il m'avait dit, avoir tout brûlé et au départ, je croyais que c'était seulement des documents qu'il avait oublié de détruire et qu'il avait posé sur son bureau pour ne pas les négliger une seconde fois. Mon idée s'effaça de mon esprit, remarquant que toute cette paperasse était nouvelle à mes yeux, jamais je ne l'avais vu auparavant et je savais que, ce que je disais était vrai, car j'avais revu une centaine de fois chaque idée, chaque papier et plan de notre vol et je n'avais jamais eu ce dossier entre les mains. Toutes mes questions trouvèrent une seule et même réponse en remarquant un article particulier froissé et jauni par le temps. Le père de Crow' avait été assassiné par le directeur du casino. Cette vérité transforma ma surprise en colère contre Crowley, il n'y avait jamais eu de secret dans notre couple, enfin...c'est ce que j'avais toujours cru. Je ne comprenais pas pourquoi, mon idiot de fiancé est gardé tout cela pour lui, quinze longues années que nous sommes en couple et jamais il ne m'avait parlé de celui qui avait tué son père. J'ai toujours su que ce topique était bien trop houleux pour en parler, je connaissais la base de l'histoire et je pensais que cela me suffisait et que je n'avais pas besoin de torturer Crowley pour savoir le reste...je détestais voir son regard triste et sombre, quand il était question de son paternel...Peut être était-ce ma faute, si je l'avais poussé à m'expliquer un peu mieux ce jour sombre, Crow' m'aurait surement dévoilé cette vengeance...N'empêche, il aurait pu te l'avouer au lieu de faire ce coup-là...ma colère passa un autre niveau, ma voix intérieure avait raison, j'aurais pu l'aider à monter ce plan avec lui, on aurait pu mieux s'y prendre. Je soupirais agacée par cette situation, j'avais envie de faire un meurtre, de casser quelque chose mais, je restais dans la chaise, les yeux baissés sur ma bague de fiançailles...Je ressassais notre fuite du casino, cette sortie qui m'avait mis sous les nerfs à cause d'un problème de cagoule... Caly, réfléchis...un problème de cagoule ?
Sa voix me fit sortir de mes pensées, alors que miss colère passait la troisième. Sans rien dire, je posais un regard sévère sur son visage, avant de secouer doucement ma tête en me pinçant les lèvres. « Je peux tout t'expliquer, ce n'est pas ce que tu crois. » Pourquoi cette phrase me semblait familière ? Ah oui, je l'avais entendu plus d'une dizaine de fois dans ces SOAPs qui passent à la télévision, l'après-midi. Je l'écoutais parler, pensant lui laisser le temps de m'expliquer ce que tout cela était, si comme il le disait, ce n'était pas ce que je pensais mais, je n'étais pas une idiote...je n'étais pas comme l'une de ses cruches qu'il drague rient que pour me rendre dingue. Et voilà, je lui laisse le temps de m'expliquer mais, au lieu de cela, Crowley passe à la défensive et ma colère à la quatrième vitesse. Moi fouiller dans ses affaires personnelles ? Il se moque de moi ?! Depuis, quand on garde des choses personnelles ? Je ne sais pas ce qui me retient de lui mettre une gifle. « Sauf que comparé à toi, je ne garde rien secret » Lançais sèchement, avant de me lever. Mes jambes avaient besoin de bouger, tout comme moi. Je lui tournais le dos, faisant les derniers mètres avant d'arriver devant la fenêtre qui donnait vu à notre piscine. J'essayais de me calmer sauf qu'être zen dans des moments pareils étaient pour moi quelque chose de complètement impossible. J'avais envie de crier, de lui hurler dessus, parce que je me sentais...trahis, oui en quelque sorte, c'était cela. On s'était juré de ne rien se cacher, de tout se dire...mais, cela n'avait jamais été le cas. Et puis merde ! Je me retournais pour lui faire face, je n'en pouvais plus. « Comment as tu pu garder ça pour toi-même ?! » M'écriais-je tout en pointant du doigt le dossier toujours ouvert sur le bureau. « Et tu comptais me l'avouer un jour ou garder cela rien que pour toi ?! » Il valait mieux pour lui de me dire la vérité, parce que mes mains commençaient à me démanger sévère. Je ne comprenais pas comment il avait pu monter tout ce plan derrière mon dos, à vrai dire, c'était complètement dingue que mon cerveau avait du mal à assimiler tout ça.
Sujet: Re: How to ruin a beautiful day {Crowley Lun 17 Juin - 12:59
how to ruin a beautiful day
Calypso feat Crawley.
Mes explications eurent l’effet auquel je m’attendais, je venais de l’énerver mais je l’étais aussi, c’était à qui était le plus furieux et je ne savais pas qui gagnerait ce petit défi. Calypso et moi on se disputait assez souvent, vu nos caractères rien d’étonnant. Mais c’était généralement des petites disputes et on réglait les choses à notre façon, on s’aimait c’était un fait établi alors une dispute ne touchait jamais notre union. Mais là, c’était différent, ce sujet me touchait particulièrement, je n’aimais pas parler de mon passé, de mon enfance et elle le savait, je faisais tout pour ne pas y repenser mais chaque jour je devais vivre avec. Je m’étais toujours dis que personne ne pourrait comprendre ma peine, pas même Calypso. La preuve avec sa réaction actuelle, j’encaissais le coup qu’elle venait de m’envoyer en me disant qu’elle ne me cachait rien, évidemment, on se disait tout enfin je lui disais tout sauf ça. Je la regardais, elle me tournait le dos et je savais que je risquais de la perdre simplement pour cette idiotie de revanche mais je n’arrivais pas à lui montrer cette peur et cette tristesse de la perdre alors je préférais m’énerver contre elle et lui en vouloir d’avoir fouiné dans un dossier qui ne la concernait pas. Elle se retournait d’un coup vers moi, j’encaissais sans rien dire, j’étais perdu entre cette vengeance et mon amour pour elle, je ne voulais pas la faire souffrir mais c’était mon passé à moi, c’était ma petite vengeance personnelle et rien de tout ça ne la concernait. Je n’avais pas voulu la mêler à ça pour ne pas qu’elle s’inquiète et aussi pour ne pas m’inquiéter sur ce qui pourrait lui arriver. J’avais certes mal réfléchi car en venant faire ce casse avec moi elle avait pris des risques mais elle avait l’habitude de ce genre de danger, on avait braqué tellement d’endroit ensemble, puis c’était une femme forte. Une femme qui aurait pu supporter la vérité sur cette histoire mais je n’étais pas prêt à partager ma vengeance. « Ça n’a rien avoir avec toi, c’est mon passé, c’était avant toi. » Je m’en voulais, je lui en voulais en fait j’en voulais à la terre entière alors que je m’étais mis dans cette histoire tout seul. Je détournais le regard pour ne pas avoir à affronter le sien et d’un seul coup l’idée d’un verre me sembla indispensable sauf qu’il était le matin et si je commençais à boire j’allais surement avoir droit à une leçon de moral de la part de ma futur femme. Je prenais le dossier sur le bureau pour le mettre dans le coffre que j’avais fait installer dans le bureau. Je refermais alors tout ça, comme si ça allait faire disparaître le problème, malheureusement pour moi elle se trouvait toujours là, encore sur les nerfs et au fond je ne pouvais pas la blâmer. J’aurais été complètement fou si elle m’avait caché quelque chose mais ce n’était pas pareil, j’avais besoin de m’occuper de cette histoire par moi-même. « Je t’aime Calypso tu le sais mais ça ne te regardait pas, j’avais besoin de faire ça par moi-même. Ce n’était pas pour t’évincer ou quoi que ce soit, c’est simplement que ça à commencer avant que je te rencontrer et tu ne pourrais pas comprendre. » Je n’étais pas prêt à me montrer faible devant elle, car oui pour moi parler de mon père et sa mort s’apparenté à de la faiblesse. Je m’en étais voulu, si seulement j’étais rentré plus tôt ou si je l’avais aidé à se remettre dans le droit chemin au lieu de le laisser boire sur son canapé. Je n’avais pas réussi à le sauver, c’était ma faute si il était mort et je ne voulais pas qu’elle le sache. Le sentiment que j’avais ressenti quand je lui avais annoncé que je devais m’enfuir et la laisser au Panama était encore pire que quand j’avais découvert mon père mort sur le canapé. J’avais senti une partie de moi s’éteindre ou s’arracher. Puis elle m’avait suivi sans hésitation, me laissant bouche-bée et le plus heureux. Elle avait raison, je n’aurais pas dû lui cacher ça alors que je lui ai fait quitter son pays natal pour Heavybrook, mais comment j’aurais pu aborder le sujet alors que je me sentais si coupable. Je portais mon regard sur elle, mon regard je t’en prie ne m’en veux pas, elle n’y résistait jamais je le savais. C’était peut-être méchant de jouer sur ça mais je ne pouvais pas supporter qu’elle m’en veuille même si elle en avait tous les droits. « C’est du passé, maintenant regarde nous on a cette magnifique maison et je peux t’offrir tout ce dont tu rêves. C’est le principal non ? Je voulais ce qu’il y a de mieux pour toi et je ne voulais pas t’impliquer dans mon passé car nous deux c’est le futur. » Un petit sourire s’afficha sur mes lèvres comme pour la faire craquer, ou simplement lui faire comprendre que je m’en voulais mais que je n’avais pas d’autres choix. Enfin si j’en avais mais je ne pouvais pas lui dire ou lui montrer ce dossier que j’avais mis des années à monter. J’attendais ma sentence en l’observant à la recherche d’une petite information sur son humeur mais elle ne laissait rien transparaitre, je commençais à stresser alors, j’avais l’impression qu’elle me détestait et que je ne pouvais rien faire pour arranger les choses. Je redevenais un petit garçon qu’on gronde et qui attend de savoir sa punition, j’avais préféré jouer les gentils plutôt que de m’énerver contre elle. Même si pour être franc la rage habitait mon corps mais à chaque fois que je posais mes yeux sur elle, ça se dissipait un peu. Elle ne l’avait pas fait exprès et je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir lu quelque chose qui se trouvait sur mon bureau, j’avais qu’à le ranger, je suis tellement stupide parfois. Mais je tentais de gérer ma colère, qui en réalité était dû à ma peine face à ce passé douloureux. La haine était la seule façon que j’avais eu pour extérioriser mon malheur à la mort de mon père et je continuais à réagir ainsi comme un abruti qui ne sait pas gérer ses émotions et les reconnaître.
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Sujet: Re: How to ruin a beautiful day {Crowley Dim 23 Juin - 13:37
Surprise, surprise!
Je le regardais s'expliquer, l'écoutant déblatérer tout en me disant que cette nouvelle qui avait fait l'effet d'une bombe au sein de notre couple, était bien loin de ces disputes qui ne duraient pas et qui se finissaient toujours bien. Oui, j'étais bien loin de lui offrir mon petit sourire et mon « T'es un idiot...mais t'as de chance, car je t'aime. », dans tous les cas, si Crowley voulait m'entendre prononcer cette phrase, il avait beaucoup de choses à faire et à dire, d'abord. Je restais de dos à la fenêtre, sentant le soleil chauffer doucement ma peau et ma chevelure, je ne bougeais pas, appréciant la chaleur qui s'ajoutait à celle qui me faisait bouillir de l'intérieur. Bien loin d'être gênée par la situation, je ne quittais pas Crow' des yeux, c'était le seul endroit où je pouvais y déceler la vérité d'un mensonge. J'avais toujours été observatrice, la plupart des gens marchent, foncent la tête baisser sans rien regarder de ce qui se trouve devant eux, pour ma part, je préférais relever la tête et voir ce qui m'entourait. C'était une des qualités qui m'aidait le plus dans mon travail, cela me permettait d'être plus astucieuse et d'éviter certain problème comme quoi, je suis née pour être une voleuse et je n'ai aucun problème contre cela. Je secouai la tête, alors qu'il me disait que cette histoire appartenait au passé et qu'en gros, ce n'était pas mes affaires, car tout c'était passé bien avant notre rencontre. Cet homme qui se tenait devant moi, celui que j'avais choisis comme seconde et vraie famille savait tout de mes origines, de l'indifférence de mon père à mon égard et du trop peu d'amour que j'avais reçu de ma mère, en clair, de cette famille qui n'avait jamais su m'aimer comme de vrais parents aiment leur enfant inconditionnellement. Je lui ai tout avoué et en échange, je n'ai eu le droit à qu'à certaines lignes de son histoire et elles n'étaient pas toutes lisses et claires mais, je me suis toujours dit qu'il n'y avait rien d'autre, qu'il ne voulait pas m'en dire un peu plus pour la simple et bonne raison que celui-ci lui était douloureux. Je n'arrivais pas à croire qu'après quinze ans, on en revenait à un sujet de discussion que je croyais dépasser et clair. Je secouais ma tête une seconde fois, mordant ma lèvre inférieure, afin de contenir le surplus de colère qui s'était créé à cause de ses mots que je trouvais blessant. Sans le quitter des yeux, je levais main gauche pour lui montrer la bague de fiançailles qu'il m'avait passé au doigt. « Cela ne me regardait peut être pas avant mais, depuis que j'ai cela autour de mon annulaire, c'est le cas. » Lançais-je d'une vois plus que sérieuse. Je laissais ma main tombé le long de mon corps et pris une inspiration avant de continuer, je voulais qu'il comprenne qu'il aurait dû m'en parler, au moins ces deux dernières années. Oui, au moment où il m'a demandé en mariage, il aurait dû m'expliquer toute l'histoire, car au moins, nous ne serions pas là à l'heure actuelle, non nous serions en train de prendre notre petit-déjeuner que j'aurais cuisiné avec amour pour lui, mon fiancé. « Tu as tors, j'aurais tout à fait compris ce besoin de te venger envers cet homme qui a bousillé une partie de ta vie en mettant fin au jour de ton père, pour la simple et bonne raison que j'aurais surement fait pareil. Je comprends que tu n'ais pas voulu me le dire au début de notre relation mais...quinze ans Crowley, nous sommes ensemble depuis quinze foutu années ! Il y a un moment où tu aurais dû m'avouer cette vengeance et même au dernier moment, juste avant la planification du casse, je t'aurais excusé mais là ! Si je n'avais pas découvert ce dossier, je n'aurais rien su de toute cette histoire. » Ajoutais-je, avant de passer une main dans mes cheveux légèrement décoiffée. J'attrapais la ceinture de mon peignoir de mes deux mains préférant triturer le bout de tissu plutôt que de jeter quelque chose sur Crowley même si, je trouvais qu'il le méritait amplement. Je l'écoutais me dissuader de lâcher l'affaire, remarquant son petit jeu qu'il avait habitude de me jouer pour me faire craquer et arrêter d'être en colère mais, cela ne marchait pas pour ce genre d'histoire. Il semblait avoir oublié que le passé à la manie de resurgir, surtout quand on ne l'attend pas, comme aujourd'hui par exemple. D'accord, il était adorable de vouloir mon bonheur et cela me faisait encore plus l'aimer mais, il y a un point qu'il ne semblait pas comprendre et j'allais le lui rappeler en espérant que cela rentre une fois pour toute dans sa cabeza*. Je lui lançais un regard noir qui voulait dire "garde ton sourire, ça ne marchera pas cette fois, hombre" et me lançais. « Je sais que tout ce que tu veux, c'est mon bonheur Crow et j'aime ça tout comme je t'aime mais, je m'en fous de cette maison même si, je dois l'avouer, elle me plait vraiment. Mais, tout ce qui compte pour moi comme pour nous, c'est notre couple. Comment veux-tu que notre relation soit stable et bien posée, si tu me caches des choses, ainsi que la vérité ?! » Lançais-je à voix haute. Je soupirais, sentant miss colère se refroidir tout en restant tout de même bien éveillée. J'allais être en colère contre lui pendant un moment, ça c'est sûr.