TALKING TO THE MOON
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 Where we want to be [Lyam]

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5 participants
AuteurMessage
Lyam O'Grady

Lyam O'Grady


~ MESSAGES : 29
~ ARRIVÉE : 27/05/2013
~ AVATAR : Michael Fassbender
~ CRÉDITS : (c) Morrigan / Tumblr
~ PSEUDO : Iracebeth

- REAL HERO
~ ÂGE: 33 ans
~ NOTEBOOK:
~ DISPONIBILITÉS : Free ! (1/4)

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MessageSujet: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:22


IMAGE FROM Tumblr, BY FYMichaelFassbender
~ LYAM O'GRADY
....

~ Nom : O'Grady. ~ Prénom : Lyam. ~ Âge : 33 ans. ~ Traits de caractère : vindicatif, mystérieux, rancunier, ambitieux, arrogant, sociable, cultivé, paranoïaque, immodéré, calme, sarcastique. ~ Profession : Ancien propriétaire d'un bar et d'une organisation criminelle, sort d'un an de prison.. ~ Situation amoureuse : Marié. ~ Orientation sexuelle : Indéfinie. ~ Signe astrologique : Balance. ~ Situation financière : Inexistante. ~ J'aime : la liberté, le pouvoir, la littérature. ~ J'aime pas : la trahison, la lâcheté, la notion de famille, le système, la prison. ~ Groupe : Goldfinger.
....................................................

Qu'est-ce que la justice ? Une étrange notion que j'ai bien du mal à saisir. Techniquement je viens d'y avoir faire. Mais là encore, elle me dépasse. La justice est une pièce absente du tableau. Elle n'agit que quand elle le veut et comme elle le veut. Nul n'a jamais payé là d'où je viens. Hormis moi. A croire qu'il existe une version de la justice. Cela expliquera bien des choses et justifierait alors que j'ai toujours fait la mienne et que je compte bien la faire encore. Il t'arrive d'enfreindre la loi ? On va dire ça. J'ai tué, volé, arnaqué et dirigé une importante organisation criminelle pendant plusieurs années. Je pense que l'on peut considérer ça comme hors-la-loi. Enfin dans la mesure où l'on associe la loi à une justice réelle. C'est qu'elle n'est pas vraiment. Alors au fond, c'est à la loi de chacun et du plus fort. Heavybrook t'en penses quoi ? Cette ville fut la mienne, il y a un temps. J'y ai croisé un certain nombre de familles. Je n'en garde pas nécessairement de très bons souvenirs mais qui sait, cela pourrait peut être bien changer. Qu'est-ce que tu nous caches ? Beaucoup de choses que vous n'êtes pas prêts de savoir. Enfin, en théorie. On peut suppose que grâce à ma merveilleuse épouse, je n'ai plus beaucoup de secrets. Hormis ceux que j'ai eu la bonne idée de lui cacher, plus par pudeur à l'époque, il faut l'avouer que par manque de confiance. Par honte aussi sans doute. Auquel cas mon séjour en prison aurait sans doute été plus long, bien plus long. De quoi as-tu peur ? De plus grand chose à l'heure actuelle. Même plus de la mort. Ah si, peut être une chose. Perdre à nouveau ma liberté. Rien n'est pire que se retrouver enfermer dans une cage. Alors on pourrait dire sans doute, retourner en prison. La mort sera alors plus agréable. Ta playlist : Metallica & Red Parles nous de toi. (manies, anecdotes, pêchés mignons etc). Accro à la cigarette + N'a jamais vraiment apprécié l'alcool malgré le fait qu'il ait possédé un bar + Reconnaît toutefois chacun d'entre eux, uniquement à l'odeur + Adore lire, en particulier de la littérature anglaise + Ne possède qu'un seul véritable bien, pourtant sans aucune valeur, une écharpe bordée + Ne sort jamais sans son arme + N'a aucune pudeur + Insomniaque + Possède un certain nombre de cicatrices, un peu partout sur le corps + N'éprouve aucun intérêt pour les technologiques autre que pour le business, s'en méfie par ailleurs énormément.

....................................................
~ Pseudo : Iracebeth. ~ Prénom : ... ~ Âge : 22 ans. ~ Où as tu connu le forum ? : Par Rhys. ~ Avatar : Michael Fassbender. ~ Commentaire : I think I'm in love Where we want to be [Lyam] 279502273 .



Dernière édition par Lyam O'Grady le Lun 27 Mai - 23:05, édité 3 fois
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Lyam O'Grady

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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:23

+ why do we fall ?
Aujourd'hui, il aurait du mourir. Encore. Mais la mort le fuyait, selon toute invraisemblance. Ce n'était pourtant pas comme s'il ne l'avait jamais tentée. A moins que les sept flots de cette existence n'aient conduit qu'à l'inéluctable. Y parviendra-t-il sûrement ?

1986

Un, deux, trois. Les coups de feu s’enchaînent avec cette même régularité qui les caractérise à chaque fois. Un pour prévenir. Deux pour prédire. Trois pour guérir. Au final, ils n'atteignent jamais leur cible. Dans l’hypothèse où la cible consiste en autre chose que les murs et le plafond. Un matin, avant de se rendre à l'école, Lyam a tenté de les compter. Les marques dans le mur, les trous dans le plafond. C'est presque un jeu. C'est comme ramasser les bouteilles vides dans le salon et tenter de deviner ce qu'elles contenaient à l'origine. Lyam ne sait pas encore lire. Mais il sait sentir. Il reconnaît les odeurs sans même connaître leurs noms, sans même réaliser qu'elles appartiennent à des liquides qu'il ne devrait pas connaître avant d'atteindre l'âge. Mais que signifie l'âge dans ces cas-là ?
Avec les années, il a appris à éviter la pièce quand les coups commencent à partir. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Au début, il avait peur, ignorant l'origine du bruit. Puis il avait fini par remarquer qu'ils intervenaient toujours dans les mêmes circonstances. Une dispute. A propos de tout, à propos de rien, à propos de lui. Ce jour-là, il avait été intrigué, surpris, inquiet. Avait-il fait quelque chose mal ? Il s'était repassé la journée dans la tête. Certes, il s'était bien battu avec Bryan O'Llewyn dans la cour de récréation mais il était peu probable qu'ils fussent au courant. Après tout, il rentrait bien tout seul de l'école. Comment auraient-ils pu savoir ? Il était définitivement intrigué. Alors il avait quitté le grenier qui lui servait de chambre, pour rejoindre la cuisine. Un instant, il avait hésité. Il détestait les entendre crier. Et s'ils se retournaient contre lui ? En même temps, à quoi pensait-il ? Il se disputait à son sujet. Il était évident qu'ils seraient contre lui ! La curiosité prit le pas sur la raison et il franchit le seuil de la pièce. Quelle fausse bonne idée ! Le coup partit, manqua le mur et la balle vint déchirer son bras juste avant l'épaule avant de se loger dans le plancher.
Quelques centimètres. Quelques centimètres et c’eut été le bras entier, voire la poitrine et avec elle, le cœur. Ils en avaient oublié leur dispute. Une excuse bidon à l’hôpital et l'incident fut presque oublié. Presque. Maintenant, Lyam ne descend plus, même quand il entend son nom. Il ne saisit pas encore très bien la situation mais une partie de lui, lui dit qu'il aurait pu mourir. La mort. Quelle étrange idée ! Malgré cela, les disputes n'avaient pas cessé. Quelques années plus tard, Lyam se demandera pourquoi personne n'a jamais réagi. Pourquoi personne n'est jamais intervenu ? Les voisins n'étaient pourtant pas ce qui manquait. Il paraît presque surréaliste alors que la police elle-même ne soit jamais venu, n'ait jamais rien trouvé à redire à un enfant blessé par balle. Mais des années plus tard, Lyam comprendra aussi que la peur est un fléau et la lâcheté, une règle si aisée à suivre. Et puis, il faut bien le dire, ils n'étaient pas les seuls coups de feu que l'on pouvait entendre dans les parages. Alors était-ce inévitable ?

1991

TRAGEDIE CONJUGALE – Le mari tue accidentellement sa femme avec une arme à feu et met fin à ses jours. C'est leur fils Lyam, 11 ans qui a découvert les corps en rentrant de l'école. Selon le voisinage, la famille O'Grady était sujette à ….
Lyam ne sait plus combien de fois il a pu lire cet article. A l'école, tous les enfants le fuient avec un regard désolé. Il se souvient encore de l'interrogatoire de la police après qu'il soit parti en courant appelé un voisin les vêtements en sang et l'arme à la main. L'enquête avait ensuite prouvé qu'il n'y était pour rien. Parfois, le matin quand il se lève, il lui suffit de regarder ses mains pour les voir à nouveau couvertes de sang. La scène défile alors sous ses yeux, comme un film au ralenti. Un film d'horreur que l'on appelle réalité. Même au foyer, il est fui comme la Peste. Comme s'il était coupable et non victime. Alors, il sort, parcourt les rues jusqu'à la nuit tombée avant de rentrer au foyer. Et il manque de mourir. Encore. La mauvaise rue, la mauvaise heure. Les voyous qu'ils croisent alors n'ont rien de sympathique. Même avec un gosse d'à peine dix ans. Ce trafic, il n'aurait jamais du le voir. Au fond, il n'en avait rien à faire. Dans son quartier d'origine, ils étaient même courants. Mais ils n'en savaient rien, alors ils ont pris peur ou simplement eu envie de s'amuser. Trois coups de cutter dans l'abdomen plus tard, Lyam git sur le goudron. Il a un jour entendu dire qu'on le voyait sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir. La seule chose qu'il voit pourtant, c'est le sang. Sur ses mains, sur le sol de la cuisine, sur les murs. Et un vague sourire de celle qui fut sa mère. Deux semaines de coma plus tard, Lyam ne réalise pas encore qu'il vient de froler la mort pour la seconde fois. Mais il brille désormais en lui, une volonté inébranlable. Un jour, il leur rendra leur monnaie de leur pièce. Parce qu'un jour, il aura leur vie entre ses mains.

1994

Lyam claque la porte. Cette famille, c'est celle de trop. A quoi bon ? Il est temps qu'il arrête. Cela ne fait que trois ans mais c'est déjà la dix-septième. Il se souvint des propos de Michael Ashford à l'époque. Quand il leur avait dit à tous que les familles n'acceptaient les gosses que pour le fric, la plupart d'entre eux avaient refusé de le croire. Il y avait forcément de bonnes familles. Elles ne pouvaient pas toutes être comme ça. Trois ans après, Lyam est aussi convaincu que Michael Ashford. Et pourtant cette fois, il a essayé. Presque trois semaines. Un record dans son misérable palmarès. Mais tout a ses limites. Il préfère encore le foyer. Au moins là-bas, il sait pourquoi il y est et il connaît les règles. C'est pas comme s'il risquait l'adoption. Qui voudrait d'un gosse de quatorze ans avec une propension pour les ennuis ?
Pourtant, il ne retourne pas au foyer. Il ne supporte plus ses regards de pitié quand il revient au bout de quelques jours à peine, pour des périodes de plus en plus longues. Il rentrera plus tard. Ce n'est pas comme si quelqu'un l'attendait et puis qui sait, peut être qu'il rendrait ainsi service à cette foutue famille. Tant qu'il ne rejoignait pas le foyer, il était encore officiellement chez eux. Encore quelques jours. A la fin, il pourrait peut être prétendre à un mois, loin de ce bâtiment sordide. Une petite victoire. Juste quelques jours. Alors il erre. Les rues de la ville n'ont plus de secret pour lui et il sait aujourd'hui parfaitement où se caler pour passer la nuit dehors sans se faire chopper par les flics. Par chance, cette nuit-là, la place est libre. Un paquet de clopes piqué dans la baraque et il en attaque une pour se réchauffer. L'hiver est passé, Dieu merci mais les nuits sont encore fraîches. Pourtant, il n'est pas inquiet. Ce ne sont pas quelques nuits dehors qui allaient le tuer. Il a vu pire. Au moins, ici, on lui fout la paix. Enfin, c'est ce qu'il croit. Alors qu'il est enfin arrivé à faire taire son insomnie, un bruit qu'il ne connaît que trop bien vient le réveiller. Regrettant soudain de ne pas en avoir piquer un quelque part plus tôt dans la journée, Lyam se dirige finalement vers l'origine du coup de feu. Il aurait du sentir le coup fourré. C'était signé d'avance avec sa chance légendaire. Il ne fait pourtant qu'à sa tête. La scène a quelque chose d'habituel, de presque réconfortant. Une dispute. Une bagarre plus exactement. Avec le vacarme qu'ils font, il n'arrivera jamais à dormir. Alors comme ça n'est pas la première fois, il s'interpose. Il aurait du se méfier. Il avait pourtant entendu le flingue pour avoir été réveillé par l'une de ses détonations. Il n'aura qu'à mettre ça sur le compte de la fatigue. L'un des hommes s'effondre aussitôt au sol, visiblement ivre. Quand Lyam se retourne pour voir où en est l'autre, il le retrouve pointant son arme sur lui. Pourquoi il ne l'avait pas vu venir ? Il attend que le coup parte. Mais l'attente se fait. Interminable. Qu'est ce qu'il attend, bordel ? Il hésite, la main tremblante. Lyam, lui, hésite à fuir. Mais il ne bouge pourtant pas d'un pas. Pour une raison inconnue, il a enfin peur. Parce qu'il est seul, parce que sa mort ne changera rien, absolument rien, parce qu'il n'a malgré tout pas envie de mourir. Pas comme ça. Mieux lui aurait-il valu de mourir la première fois. Alors il attend, le souffle court. Et ce n'est pas la vie qu'il voit défiler mais la mort. Celles qui auraient du être siennes et celles qui avaient touché leur but, achevant ainsi des parts de son existence avec ses victimes. Après d'interminables minutes, l'homme baisse finalement son arme, comme éveillé d'une transe. Et fuit. Loin. Lyam reste figé quelques instants encore. Non, cette fois, il n'a pas touché la mort mais pourtant, cette fois, il sait. Il sait qu'il aurait pu mourir. Mais qu'a-t-il fait pendant toutes ces années? Quand il retrouve enfin la fonction de ses membres, c'est avec une nouvelle résolution sur le visage. Il ne laisserait plus quiconque décider de son existence pour lui. Et les années qui suivirent se vécurent dans la rue.

2001

Ce soir-là, Lyam quitte la bibliothèque à la fermeture. Comme d'habitude. Plusieurs bouquins sous le bras. Il n'a pas d'argent mais le bibliothécaire l'a à la bonne. Alors, il le laisse emprunter tant qu'il lui ramène les livres dans les temps. Et Lyam n'est jamais en retard. Ava a toujours été claire sur le sujet et il sait qu'elle lui en aurait voulu s'il avait tenté de profiter du brave homme qui lui faisait déjà une grande faveur en lui accordant sa confiance. Alors le jeune homme faisait ce qu'il fallait pour la conserver. Parfois même, il partait après l'heure, parce qu'il avait attaqué une conversation avec ce dernier sur toutes sortes de sujets dont il ne connaissait même pas l'existence quelques années plus tôt. Tout cela, il le devait à Ava. Certes, il avait toujours su lire mais à voguer entre les foyers, il avait loupé le coche de l'école et de toute forme d'éducation culturelle. Il n'avait pas non plus remis les pieds dans un établissement scolaire depuis qu'il avait décidé de rester dans la rue, sept ans plus tôt. Il n'en était pas pour autant ignare. Sa rencontre avec Ava avait été sa bénédiction. Pas tant pour le confort, toujours aussi peu présent, puisqu'il n'avait pas quitté la rue. Mais parce que ne plus la partager seul, avait tout de même de sacrés avantages. Car même si elle vivait désormais à la rue, il n'en avait pas toujours été le cas et la vieille dame possédait une culture impressionnante. Abandonnée par ses enfants et jetée à la rue par ses créanciers pour n'avoir réussi à payer ses charges après la mort de son époux, elle qui n'avait jamais réellement travaillé avait fini par rejoindre un autre monde. Pourtant en dépit de cela, elle conservait un parler et une lucidité incroyable. Lyam se souvint avoir été impressionné à leur première rencontre. Cette vieille dame avait quelque chose de terriblement attachant et pour le jeune homme, qui n'avait jamais eu de grands parents, elle était devenue une grand-mère de substitution. Il ne passait pas un jour sans qu'il en apprenne de nouvelles sur sa vie, ses expériences à travers le monde ou même sa culture générale qu'elle partageait avec grand plaisir. Ils pouvaient passer ainsi des heures à parler de tout et de rien. Cela faisait désormais trois ans qu'ils partageaient cette vie et Ava lui avait alors appris tout ce qu'il savait, y compris à se servir d'une arme. Douée pour le langage, elle lui avait aussi enseigné à utiliser la parole comme une arme. Bourrée de principes, la vieille femme refusait ainsi de faire la manche mais ne s'en portait pas plus mal. Lyam se demande encore ce qu'il ferait sans elle. Ce jour-là, Ava doit des travaux de couture, qui lui permettrait alors de leur payer de quoi se nourrir pour quelques jours. Quand Lyam lui disait que c'était à lui de travailler pour les faire vivre et non à elle, elle lui sortait un de ses fameux discours où elle lui affirmait qu'il devait se remplir la tête tant qu'il était encore jeune et qu'il aurait toute la vie pour travailler. Quand il achevait de se cultiver dans un domaine, elle lui en donnait aussitôt un autre et le jeune homme comprit assez vite qu'elle n'était pas prête de lâcher ce principe-là. Alors il souriait puis s'exécutait. C'était toujours une mauvaise idée de discuter les principes d'Ava. Principes qu'il tentait de faire sien pour la plus grande fierté de sa nouvelle grand-mère.
Quand Lyam arrive à leur place, Ava est déjà là, ses vieilles lunettes de vue sur le bout du nez, donnant un dernier coup d'aiguille à son ouvrage. Lyam, surpris, lui demande alors pourquoi elle n'est pas restée auprès de la famille pour le finir, mais Ava sourit. Celui-là, il est pour lui. Le jeune homme s'apprête à la réprimander mais le regard qu'elle lui lance le fait taire aussitôt. Parfois, il se demande comment une vieille dame peut posséder un tel pouvoir sur lui et puis, il réalise qu'au fond, c'est aussi parce qu'il le veut bien. Alors il se contente de la remercier. Quand elle repose enfin son travail, c'est pour observer avec le même sérieux, les livres qu'il lui a apporté aujourd'hui. Ils y passent la soirée. Une soirée somme toute ordinaire. Si seulement, elle avait pu le rester. Ça aurait pu être une banale dispute de rue. Ca ne l'est pas. Du haut de ses soixante-dix-huit ans, Ava n'est pas prête d'accepter de se soumettre. Elle tente d'argumenter. L'homme en face paraît surpris, puis se ressaisit. Ce n'est qu'une pauvre vieille dame. Il ne peut pas en dire autant de Lyam. Celui-ci est venu ajouter à la charge mais cela déplaît à son interlocuteur. Il a bien du mal à entendre raison de toute façon. Il est saoul. Le ton monte, il sort une arme. Avec un réflexe que Lyam ne lui aurait jamais cru, Ava s'interpose. Juste à temps. C'est elle qui prend la balle. Agonisante, la vieille dame s'effondre dans les bras de Lyam. «Mon beau petit-fils» Lyam a envie de hurler à en crever. Déposant, la vieille femme encore vivante sur les couvertures, il se jette sur son assaillant. L'homme est déséquilibré. Le coup part. Cette fois, c'est lui qui l'a pris. Il est mort. Lyam le regarde un instant, abasourdi puis réalisant soudain, rejoint aussitôt Ava. Le souffle court, elle est incapable de parler. Le jeune homme tente de couvrir la plaie, dans des murmures, il lui promet qu'elle va s'en sortir. Elle ne peut pas mourir. Pas maintenant. Juste le temps d'éponger la plaie et il l’amènera aux urgences, même s'il lui faut voler une voiture pour ça. Cette déclaration arrache un sourire à Ava. Des mains, elle arrête ses gestes et ramène son visage vers elle. «N'oublie jamais, Lyam. N'oublie jamais.» Elle s'étouffe un instant. «N'oublie jamais que je suis fière de toi. Merci pour tout, mon beau petit-fils» Et avec un dernier sourire sur les lèvres, elle s'éteint. Rien de ce que pourra faire, Lyam par la suite n'y changera rien. Elle ne quitte plus ses bras de la nuit. Il a mal à en crever. Lui, qui n'a pas pleuré pour ses parents, ne peut désormais plus s'arrêter. Sa belle Ava. Quand l'aube se lève enfin sur ses traits, on pourrait croire qu'elle dort. Mais Lyam sait qu'il n'en est rien. Il la repose alors sur les couvertures et l'enroule dans celles qui restent. Un baiser sur son front et il part s'occuper du cadavre de son meurtrier. Ce dernier termine au fond de l'eau à quelques mètres de là. Quand il revient à leur place, Lyam entreprend de ranger leurs maigres possessions dans un vieux sac. Il cherche dans celles d'Ava, quelque chose à enterrer avec elle. Il ne trouve pas grand chose, à peine quelques photos. Celle de son mari. Une de ses enfants quand ils étaient encore gosses et amoureux de leur mère. Quand il pense à eux, Lyam ne peut s'empêcher d'éprouver un sentiment de haine. S'il avait seulement eu la chance d'avoir une mère comme Ava. Se soucient-ils seulement de savoir si elle est encore en vie? A la vérité, il espère de ne jamais les croiser, au risque de faire preuve d'une violence qu'Ava aurait désapprouvé. Respecter ses principes, il lui doit au moins ça. Il finit par retrouver l'ouvrage qu'elle avait fini pour lui. Pourtant tari de larmes, Lyam doit se retenir pour ne pas les laisser s'échapper à nouveau. Il l'observe alors de plus près. En apparence, on dirait une simple écharpe mais à l'observer dans le détail, elle apparaît presque entièrement brodée. Elle a du y passer des heures. Il en vient à regretter de ne pas être jusqu'à présent rentré plus tôt de la bibliothèque. Il retrouve aussi une arme. Bien sur, une arme. Pourquoi ne l'avait-elle pas sur elle? Avec un sourire désespéré, il se souvient alors qu'elle a toujours préféré les mots à la violence. Il finit par retrouver également la médaille de guerre de son mari. Sa seule possession de valeur. Il range tout ce qui reste dans les sacs et finit par agrafer la médaille à la poitrine d'Ava, avant de la transporter à bout de bras, toujours enroulée dans les couvertures. Il finit par trouver l'endroit qu'il cherchait et avec une pelle, volée dans un débarras, il commence à creuser. Il est presque midi quand il a terminé et qu'il dépose Ava au fond de la tombe. Un dernier baiser sur son front et il l'enterre. En reprenant seul la route, il réalise soudain que ce soir-là encore, il aurait du mourir. Il est toujours là pour une raison qu'il ignore mais il compte bien profiter de sa chance. Pour Ava et au nom de ses principes, il est temps qu'il marque sa route.

2003

Boston. Lyam l'avait toujours vu comme la grande ville intrigante et fascinante où il pourrait atteindre ses objectifs et il comptait bien les mettre à exécution. Quelques mois plus tôt, il avait fini par intégrer une bande, une sorte de mafia locale mais qui manquait cruellement de ressort. Doué aussi bien pour la violence que pour la conversation, il ne lui avait pas fallu longtemps pour se faire sa place. Une telle ascension qui n'était d'ailleurs pas pour plaire à certains. Il était pourtant temps d'y mettre un point final.
Ce soir-là, Lyam rend une nouvelle visite à celui qui est aux commandes. Sa dernière percée a, semble-t-il, fait des étincelles. Le jeune homme en sourit. Si seulement, il savait. Il avait presque la majorité de l'organisation dans sa poche. Comme d'habitude, le QG est dans un état lamentable, une odeur mêlée d'alcool et de tabac froid empreigne les murs. Le chef paraît comme à son habitude, à moitié saoul mais encore assez lucide pour tenir une conversation sans partir à côté. Lyam a toujours admiré ça chez les alcooliques. Les banalités habituelles et le jeune homme s'apprête à repartir. Le changement de ton l'interpelle pourtant. Méfiant, il porte sa main non loin de son arme. Il se retourne, avec un sourire sur les lèvres. Quelque chose dans le regard de l'homme lui indique qu'il n'est pas dupe. Le sourire, intérieur, cette fois de Lyam est sarcastique. Il n'est pas donc aussi désintéressé qu'il en a l'air. Il sort son arme du tiroir, la traîne le long de son bureau suivant le mouvement de ses pas. Quand il la relève, c'est pour lui faire face. Elle s'agite dans sa main, comme si de rien n'était, comme si elle n'était pas chargée. Et il commence à discourir. Sur lui-même, sur l'organisation, sur cette fameuse sœur dont il a entendu de nombreux mots sans jamais l'apercevoir, sur Lyam enfin. Sa belle gueule, sa belle ascension. Il n'est pas dupe. Il sait ce qu'il veut, ce qu'il compte de faire de lui. Il refuse de le laisser faire. Alors pour asseoir son pouvoir, il doit le tuer. Il n'est pas le premier à vouloir le trône, il n'est pas le premier à finir au fond de la rivière pour avoir eu des idées de grandeur. Il n'est pas naïf. Il y a longtemps qu'il le surveille, qu'il doute. Il parle trop bien et frappe trop fort pour ne pas être suspect. Lyam ne montre aucune réaction. Il sait comment tout cela va finir. Il sait que dans un instant, ça sera tuer ou être tué. Et il compte bien être celui encore debout. Le dernier pas à franchir.
Le monologue touche soudain à sa fin. D'une seconde à l'autre. La balle part. Il vise bien pour quelqu'un qui semble avoir vidé la bouteille à lui seul, mais pas assez bien. Lyam l'évite sans mal. Il sort son arme et tire son tour en plein dans le mille, droit dans le cœur. John s'effondre. Lyam le regarde, sans un geste. «Va en enfer, O'Grady!» «Pas intéressé, j'en viens déjà» Un dernier regard noir et il s'éteint. Lyam n'en a même pas un sourire. En récupérant son arme de ses mains, il réalise qu'une fois encore, il n'est pas passé loin. Mais qu'une fois encore, il est toujours en vie. Cette fois, pourtant, il n'y a rien perdu, au contraire. Il a tout gagné.

Quelques mois après son ascension au pouvoir, Lyam, décidément doué pour les affaires, fait prospéré le business avec une réputation qui lui vaut bientôt de nombreux ennemis mais pas que. Il faut croire que la chance a tourné. Désormais, cible de nombreuses femmes sublimes, il n'y en a pourtant qu'une qui trouve grâce à ses yeux. Beatriz. A l'époque, Lyam se dit qu'elle lui a été envoyé par les dieux, tant elle lui apparaît comme la femme de sa vie. L'homme en devient presque fidèle. Au point que quelques jours plus tôt, il s'est vu acheté une bague. Pas vraiment son genre mais il faut ce qu'il faut. Pourtant, il hésite. Pas son genre en effet. Quelle idée franchement! Pourtant qu'est ce qu'il l'aime, bordel! Il sait alors qui pourra l'aider à prendre sa décision, même si elle lui semble plus qu'évidente. Il a juste besoin de se retrouver en face de la réalité. Il se rend donc au bar qu'il a acheté quelques mois plus tôt et qui a considérablement aidé à mettre faire fonctionner son réseau. Ça et son talent inaltérable pour massacrer quelques faces. Pour l'occasion, il avait donc engagé un homme de main, en guise de barman. Décrire l'importance qu'il avait fini par acquérir pour lui en l'espace de quelques mois lui aurait fait manqué de mots. Tout comme dire la confiance aveugle qu'il avait tendance à lui accorder. Sans doute à tort. Il savait pourtant qu'il ne devait faire confiance à personne mais c'était plus fort que lui. Il croyait en Rhys. Tout comme il croyait en elle. Elle qu'il finira en fin de compte par épouser. A sa plus grande joie. Puis à son plus grand regret. Comment avait-il pu être aussi aveugle?

2012

Neuf ans avaient passé. A l'époque, il ne se doutait de rien. Amoureux de la perfection faite femme. Amoureux chaque jour un peu plus. Pourtant un jour, il finit par douter. Et si ? Et puis la paranoïa qui avait fini par le gagner finissait toujours par s'éteindre quand il s'agissait d'elle, quand il s'agissait de lui aussi. Comme toujours. Qu'aurait-il bien pu faire sans lui, hein ? Rire nerveux. Comment avait-il pu être aussi aveugle ? Ce jour-là aussi, il a failli y rester et pour la première fois, il aurait bien voulu que ça soit le cas. Parce qu'il a mal à en crever. Quand il a su, quand il a compris, quand il a tenté de se défendre pour finalement finir blessé et derrière les barreaux. Il avait été aveugle. Tellement aveugle. Elle lui a tout pris. Tout. Même sa fierté. Toute une vie n'aura donc pas été suffisante pour comprendre à quel point l'humanité est malsaine.
Au fond de sa cellule en attente de son procès, Lyam tente de comprendre ce qu'il a manqué. Il a depuis appris ses raisons à elle. Elles n'excusent rien mais expliquent beaucoup de choses. Mais lui. Il aurait pu crever pour lui. Et il était avec elle. Pourquoi n'avait-il pas écouté sans instinct ? Pourquoi avait-il fait confiance à l'humanité ? Il avait été aveugle. Aveugle, sourd et muet. Il aurait du y rester. Oui, il aurait du. Parce que la prison allait lui voler son dernier soupçon d'humanité.

Il avait envie de tous les tuer. Tous. Pourtant, un jour, il sortirait. Oh ouais, il sortirait. Encore quelques mois à tirer et il pourrait tous les tuer. Lyam regarde passer l'infirmière. Elle ne lui adresse aucun regard. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas l'habitude de le voir. Cette fois, ça n'était que des côtés cassées. Un coup de chance. Enfin, façon de parler. Il trouve que la chance a vraiment un drôle de sens de l'humour en ce qui le concerne. Il est sur d'une chose en tout cas. Si Bea a été envoyée par les dieux, c'est bien pour le punir. Au final, il n'aura pris qu'un an. Et même si aujourd'hui, il n'a plus rien, il sait comment y survivre. Ça n'est pas comme si c'était la première fois. Il se mit à rire. D'un rire presque fou qui lui tord ses côtés brisées de douleur. Mais qu'importe. Un jour, il sortira, et un jour, il aura sa vengeance. Chacun son tour. La chance tournera à nouveau.

2013

Oui, aujourd'hui, il aurait du mourir. Encore. Avec le temps, cette sensation qui serre le cœur dans l'attente de la fatalité devient presque une sensation ordinaire, habituelle. Il ne sait pas trop s'il doit en être effrayé. Non, à la vérité, à l'heure actuelle, il n'est pas du tout effrayé. La mort le fuit. Et bien soit. Il usera de cette fuite en avant pour l'amener à en rencontrer d'autres. Mais elle sera lente, très lente. Annonce d'une vengeance, longue et douloureuse. A la hauteur de la trahison. Beatriz aurait été bien naïve si elle a cru être la seule à être douée dans le domaine de la manipulation. Non, elle n'était pas naïve. C'était bien là son défaut. Elle n'avait rien d'une jeune première. Il la haïssait autant que son imbécile de cœur semblait encore l'aimer. Un peu. Quelque part.
Mais il en avait un qui souffrirait sans aucun doute. Autant que lui. Dans l'hypothèse où cela fusse possible. Mais avant il devra savoir. Pourquoi, comment? Les réponses viendraient avec le désespoir.

Le jour tant attendu a fini par arriver. A peine retardé par les journées au trou. Lyam n'a tant rien haï que la prison. Mais aujourd'hui, il est libre. Libre et vivant. Et l'oxygène qui parcourt ses poumons passe rapidement de Boston à Heavybrook. Il connaît cette ville. Oh oui, il la connaît. Et quelque chose lui dit qu'il va enfin finir par l'aimer.



Dernière édition par Lyam O'Grady le Lun 27 Mai - 22:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:24

Allez quoi, Fassbendant. Where we want to be [Lyam] 2404916970 Y A QUE DES BGs SUR CE FORUM ! Where we want to be [Lyam] 1115433506
bienvenuuuue sur TTTM. Where we want to be [Lyam] 3997559177 si tu as la moindre question, n'hésite pas.
Courage pour ta fiche. Where we want to be [Lyam] 3479808947
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:25

Where we want to be [Lyam] 2557994886 Where we want to be [Lyam] 1987287764
bienvenue.
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:42

GOSH TU ME TUES AGAIN! C'quoi cette histoire trop awesome? La grand mère là mon dieu :'( Purée JOTEM *Et puis bienvenue et aussi désolé de t'avoir fait craquer Where we want to be [Lyam] 2879852478 ... Ou pas Where we want to be [Lyam] 3997559177 *
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 22:56

Vesper - Merci beaucoup <3
Oui, c'est vrai que les BGs ont l'air légion par ici *.*

Blaine - Merci *.*
James Where we want to be [Lyam] 2404916970

Rhys - Oh c'est vrai ? *.* Même pas désolée #sbaff# C'est la faute à ton scénario, ça ! Arrête d'écrire des scénarios pareils ! Ava T.T
Merci <3 JOTEM AUSSI !
Tu es pardonnée Where we want to be [Lyam] 4096860461 (même si je devrais me méfier de toi et de tes foutus scénarios trop bien xD)

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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 23:05

Tu peux toujours te méfier... Tu me résisteras pas.. Surtout pas quand j'ai une tête pareille à te proposer Where we want to be [Lyam] 2030375351
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 23:07

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyLun 27 Mai - 23:17

J'ai mis du temps à lire ta fiche (quelle idée ! Tu penses un peu aux pauvres admins qui doivent en lire des comme ça tout le temps, non ? Where we want to be [Lyam] 2067361010 Where we want to be [Lyam] 1879804602 ), mais c'était un réel plaisir. Where we want to be [Lyam] 2404916970 Ce Lyam a l'air d'être un sacré taré fascinant, on va se trouver un lien de malade, y'a intérêt vu nos deux personnages. Where we want to be [Lyam] 3997559177
Je te valide donc, vu que Rhys a l'air tout aussi satisfait que moi. cat
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] EmptyMar 28 Mai - 7:11

ce personnage et cette fiche Where we want to be [Lyam] 2404916970.
bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Where we want to be [Lyam]   Where we want to be [Lyam] Empty

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