TALKING TO THE MOON
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 il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)

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MessageSujet: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyDim 26 Mai - 16:07


BANG BANG SHE SHOT ME DOWN.
~ BLAINE & OLIVIA.


Southampton Beach n’est pas franchement le coin en ville le plus naturel pour Blaine pour trainer. D’accord, il a l’occasion d’y trainer ses fesses pour livrer le courrier ou pour se rendre sur la plage, mais ses amis n’ont pas vraiment les moyens de se payer une baraque avec plage privée. Le genre de maison énorme, avec une peinture parfaite, un gazon tendu et des employés de maisons. Contrairement à un tas de monde, Blaine ne les envie pas, au contraire, ça lui a toujours foutu les jetons. Dans un sens ça lui rappelle les maisons de barbies qu’avaient sa sœur quand ils étaient petits : du plastique et du vide. Du collagène et de la testostérone sont surement à rajouter aux ingrédients nécessaires pour habiter dans ce quartier. Pire que Pamela Anderson et Schwarzy réunit. Si Blaine traînait ses fesses à ce moment même dans le Beach House ce n’était pas pour s’endetter un peu plus avec un steak au prix exorbitant mais pour les affaires. Et oui, même les gosses de riches ont un penchant pour la coke. Malheureusement pour lui, même simplement assis au bar, il était dans l’obligation de consommer. Un verre de whisky devant lui, il commençait à s’impatienter du retard de son client. Ce n’était pas un habitué et Blaine commençait à psychoté, se disant que c’était peut être un piège ou une mauvaise blague. Gigotant sur son tabouret, il croisa le regard de plusieurs clients du restaurant, le regardant de haut en bas. C’est vrai qu’avec sa pauvre chemise toute plissée et ses vieilles baskets il n’avait pas vraiment la tenue correcte appréciée. Son regard se posa soudainement sur les courbes d’une charmante jeune femme, marchant en direction du bar. Sa peau satinée brillait sous la robe noire qu’elle portait. Blaine n’en perdait pas une miette, ses yeux remontèrent lentement le long de ses hanches. Il sourit un peu plus sous la vision de ses cheveux dorés et des traits fins de son visage. Toutefois, il perdit toute contenance en croisant son regard de glace. Il la connaissait. Oh oui. Qui ne la connaissait pas en réalité ? Olivia Wiltshire. Nouvelle reine des soirées mondaines, heureuse mariée et généreuse donatrice. En la regardant, Blaine voyait pourtant autre chose. Reine oui, mais des cachottières.

Il y a de cela quelques jours, distribuant le courrier, il avait entendu des bruits inhabituels émanant de sa grande maison. Sans attendre il avait fait le tour de la maison, longeant la baie vitrée donnant sur la plage. Craignant un cambriolage ou pire, il n’avait pas réfléchi à son acte. Sauf que ce qui se déroulait sous ses yeux n’avait rien d’un braquage ou d’une querelle entre amoureux. Au beau milieu du salon de la philanthrope se tenait un homme, agenouillé. Du sang plein les mains qu’il tenait bien en l’air et le visage contracté par la douleur. Une dizaine de secondes plus tard il s’écroula après une forte détonation. Blaine eut juste le temps de voir qui se tenait à l’autre bout du canon : Olivia Wiltshire. Evidemment leurs yeux se croisèrent, mais Blaine pris ses jambes à son cou et n’évoqua à personnes cet incident. Aucun article dans le journal, aucun coup de fil inquiétant à son appartement. Bref, il se disait presque que l’histoire allait s’étouffer. Peut être même qu’Olivia n’avait pas eu le temps de l’apercevoir ce matin-là ? Toutes ses histoires qu’il aimait se raconter avant de dormir s’évanouissaient à mesure qu’Olivia se rapprochait du bar. Il se tourna rapidement, cherchant à débuter une conversation avec le barman. Ce dernier ne lui fut d’aucun secours, alors il commanda un autre whisky. Olivia s’installa sur le tabouret à côté de lui. Blaine ne savait pas comment réagir, lui dire bonsoir, rester muet ? Il opta pour la deuxième solution, scrutant les glaçons au fond de son verre comme si c’était la chose la plus intéressante qu’il n’avait jamais vu.


Dernière édition par Blaine Hastings le Dim 26 Mai - 21:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyDim 26 Mai - 21:11

you got me so wild
and you keep telling me that you'll be sweet, and you'll never want to leave my side, as long as I don't break these... promises. © lyrics ✰ nero.

Elle presse la détente. Un, deux, trois. Le coup part. Un homme est mort. Des éclaboussures de sang jonchent sur le sol qui fut intact quelques minutes auparavant de la villa côtière des Wiltshire. A l'autre bout du détonateur se tient Olivia Wiltshire, le regard sec qui semble absent de toute émotion. Elle tourne brièvement la tête et aperçoit une silhouette qui se tient derrière la grande baie vitré. Elle fronce les sourcils. Et en un battement de cils, il est parti. Il est resté suffisamment longtemps pour qu'Olivia le reconnaisse. De taille moyenne, brun. Ni une, ni deux, elle le reconnait, ce visage qu'elle croise brièvement tous les matins. Celui du facteur. Et il fallait avouer que se faire prendre par le facteur n'était pas vraiment la meilleure des opportunités. Olivia voyait les facteurs comme des fouineurs qui lisaient le courrier et passaient leur temps à guetter la moindre action de quiconque. Un fléau. Un fléau qu'il fallait abattre.
---
Chercher un facteur dans une petite ville quand on a pour métier de chercher des individus dans un pays entier, c'est un jeu d'enfant. Olivia traînait avec elle un imposant répertoire de contacts qui la renseignaient en permanence sur ce dont elle avait besoin. Après avoir nettoyé le corps et débarrassé toute preuve la reliant elle, la riche philanthrope au grand cœur, à un meurtre de sang froid, Olivia démarra ses recherches. Le temps pressait, un type qui en savait trop courrait toujours dans la nature et Olivia était, de toute évidence, complètement impuissante tant qu'elle ne pourrait pas le coincer. Après avoir questionné le voisinage elle apprit que l'homme était en parallèle à son métier de facteur un dealer. Et ainsi, le piège semblait évident. Elle s'arrangea pour planifier un rendez-vous avec Blaine Hastings au bar The Beach House, et de là, elle improviserait.

Elle arrivait au bar avec exactement quarante-cinq minutes de retard, et le repéra en un battement de cils. Il se différenciait du reste des clients rien que par son attitude au bar et en particulier par sa tenue vestimentaire. Une chemise, un jean et des pompes à moitiés foutues, cela ne pouvait être que lui. Olivia avança droit vers lui, elle s'amusa discrètement de ses vaines tentatives à éviter toute conversation avec elle. Olivia commanda un mojito et s'installa sur le tabouret à côté de Blaine, soudainement fasciné par le contenu de son verre. "J'espère quand même que t'as la dose." averti-t-elle doucement, parce qu'elle n'était pas venue que pour le tuer, tout de même. Olivia ne prenait pas de gants pour s'exprimer car elle savait pertinemment que le facteur l'avait bien vu descendre un homme de sang froid dans son salon. Le barman lui servit son verre, elle en but une gorgée et le reposa sur la table, jouant avec la décoration. "Parce que si en plus d'être un fouineur t'es également un mauvais dealer.. Enfin, tu vois ce que je veux dire." ajouta-t-elle calmement. Elle tourna son tabouret pour lui faire face et lui offrit le plus radieux des sourires. Son temps était compté.
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyDim 26 Mai - 21:46


BANG BANG SHE SHOT ME DOWN.
~ BLAINE & OLIVIA.


Dans une autre vie, Blaine a surement du être une mouche. Une mouche bête, incapable de faire la différence entre une fleur banale et une plante carnivore. Toujours là quand il ne faut pas, le premier à se mettre dans des situations inextricables. Et ce même en faisant son métier de facteur. Faut quand même être bien con. Tout était clair, bien sur que c’était un piège ce rendez-vous. Elle avait tout mis en place, de façon calculée, l’emmenant dans un environnement bien loin de chez lui, ou elle aurait toute les cartes en main pour le faire plier. Foutrement sexy. Ben oui, même si c’est une tueuse au sang froid faut avouer qu’elle est divinement attirante. Y’a pas que les filles pour trouver le danger attirant. "J'espère quand même que t'as la dose." Blaine fronça les sourcils, le regard toujours fixé sur son verre. Est-ce qu’elle était sérieuse ou est ce que c’était encore une partie de son plan pour le faire arrêter ? Peut être avait elle coller sur sa peau un micro relier à un fourgon de flic. Ça arrive souvent dans les téléfilms de l’aprèm, et Blaine pouvait tout imaginer à ce niveau-là ! "Parce que si en plus d'être un fouineur t'es également un mauvais dealer.. Enfin, tu vois ce que je veux dire." Ces yeux s’écarquillèrent. Ouaip, aucun doute elle est effectivement au courant de tout et n’a pas l’air de vouloir enterrer l’histoire. Nerveux, Blaine vida d’une traite le contenu de son verre. Il essaya de se calmer, elle ne pouvait rien faire après tout dans cette salle remplie de monde. Et puis si elle voulait vraiment se débarrasser de lui elle l’aurait tout simplement trouvé dans son appartement pour le liquider. Non ? « Je ne suis pas un fouineur. » Lâcha-t-il enfin, décidé à s’en sortir par un moyen ou un autre. Il fit signe au barman de lui servir un troisième whisky. Un peu de courage liquide en plus, ce n’était pas de refus. « Je ne veux pas avoir de problème, je n’ai rien vu, rien entendu. » Mouais, pas sur que ça marche, mais Blaine tenta, osant capter le regard de sa voisine, souhaitant de tout son cœur qu’elle lirait la sincérité sur son visage. Il n’avait rien à gagner en racontant ce qu’il avait vu, même si elle aurait tout eu à perdre. « De toute façon, de qui se moque t’on, je ne suis que le facteur de la ville, qui me croira ? » Ce n’était pas totalement faux. Après tout sa parole et ses connexions n’avaient rien à voir en comparaison avec celle d’Olivia. Il ne rebondit pas sur l’échange de dose, n’étant pas encore convaincu quand à sa connexion filaire ou non avec la police. Flic ou pas, elle n’allait pas laisser Blaine s’en tirer comme ça, et il était à deux doigts de l’apprendre.
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyLun 27 Mai - 8:41

Avez-vous déjà vu un chat jouer avec sa proie ? C'est assez amusant, de voir à quel point ce bel animal peut être sadique, et à quel point il peut se rapprocher de l'espèce humaine, cruelle, avide de pouvoir, friande de contrôle. Et maintenant qu'Olivia Wiltshire tenait son joli facteur entre ses griffes, elle n'était pas prête de le laisser partir. Le but de ce rendez-vous n'était pas de le tuer, pas maintenant. Elle allait d'abord s'amuser, tester ses limites et voir jusqu'à où il était près à aller pour ne pas avoir d'emmerdes. Si Olivia avait tenu à lui ôter la vie en ce jour, elle lui aurait donné rendez-vous dans une de ces sales banlieues ou personne ne prête attention à ce genre d'affaires puisqu'elle sont bien trop récurrentes. Elle planta son regard azur dans ses prunelles brunes, tentant d'y lire autre chose que de la peur. "Je ne suis pas un fouineur." Elle esquissa un léger sourire suite à la remarque de ce dernier. Quelle blague, un facteur simplement facteur et pas en plus de ça fouineur? Impossible. " Je ne veux pas avoir de problème, je n’ai rien vu, rien entendu." Olivia bu une gorgée de son mojito. "Le truc, c'est que tu es justement en plein dans les emmerdes, commença-t-elle calmement, tu comprends, la discrétion c'est primordial dans ce genre de situations." Olivia tourna la tête brièvement, The Beach House était bondé, des hommes d'affaires, des gosses de riches, des femmes qui trompent leurs maris, des femmes seules, et même un facteur complètement paumé.. Tout était orchestré pour qu'il se sente au plus mal, compressé, observé. Chaque détail comptait. "De toute façon, de qui se moque t’on, je ne suis que le facteur de la ville, qui me croira ?" Elle soupira, balada son regard le long du bar et repéra une sorte de bol rempli de couvert, instinctivement Olivia attrapa un couteau posé sur le bar et joua avec. Peut-être que ça le ferait un peu flipper. Elle se retourna à nouveau vers lui, toujours jouant avec la lame du couteau. "Je m'en fiche, de qui peut te croire. Le soucis, c'est qui pourra t'entendre." expliqua-t-elle calmement. Elle posa sa main sur la cuisse de Blaine, comme pour le rappeler à elle. "Ah, et je suis sérieuse pour la dose." ajouta-t-elle, un sourire aux lèvres avant d'enlever sa main.


Dernière édition par Olivia Wiltshire le Lun 27 Mai - 21:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyLun 27 Mai - 17:28


BANG BANG SHE SHOT ME DOWN.
~ BLAINE & OLIVIA.


Il n’avait pas besoin qu’elle lui dise de façon audible qu’il était dans la merde jusqu’au coup. Certes Blaine n’est pas une lumière, mais on a tous un instinct de survie, et la tout les signaux lui disait de fuir, loin, très loin sans jamais se retourner. Il avait pourtant pensé pendant une poignée de secondes très naïves que ce qu’il avait vu ce matin-là dans son salon était un énorme malentendu. Une mise en scène de théâtre ? De la légitime défense ? Mais non, c’était bien ce que ça semblait être : une exécution. Olivia cachait extrêmement bien son jeu, d’ailleurs il avait entendu dire qu’elle jouait de temps à autres au poker. Blaine ne s’oserait pas bluffer en face d’elle, oh ça non. Toutefois, sa respiration reprit un rythme normal et il cessa de s’affoler. Plus elle discutait avec lui et plus ses peurs de connaitre le même sort que l’inconnu dans son salon s’éloignait. Bien entendu il n’allait pas sortir d’ici sans deux ou trois problèmes, mais il sortira verticalement et la tête haute, et non pas horizontalement et les pieds en premier. Au contact de ses doigts sur sa cuisse, Blaine ressentit un frisson le long de sa colonne vertébrale. Evidemment elle avait toute son attention, son regard ambré croisa le sien. "Ah, et je suis sérieuse pour la dose." Blaine fronça les sourcils. Sa cam’ était de bonne qualité, certes, mais pas si bonne que ça. S’en sortir en lui refilant un peu de coke, c’était presque trop beau pour être vrai. Blaine était sincèrement intrigué par les intentions de la jeune femme. Et par sa véritable identité. Elle ne devait surement pas agir seule. Macho’ ? Non, c’est juste qu’en tant qu’homme ce n’est pas franchement facile de jouer les gros bras, alors en étant une femme ça doit être doublement plus difficile. De plus, les hommes n’aiment pas être battus par les femmes ce qui doit lui valoir un bon nombre d’ennemis. Son mari doit sans aucun doute être dans le cou. Mais qui d’autres ? Et pourquoi ? Ce n’était pas le moment de poser des questions ou de paraître encore plus fouineur. Olivia jouait avec lui, en feintant pour le rencontrer, jouant avec ses nerfs, manipulant la lame d’un couteau. Et si Blaine osait jouer un petit peu ? On dit souvent à un enfant qu’il ne faut pas jouer avec des flammes, mais ce n’est qu’une fois qu’il se brule qu’il comprend. Certains récidives jusqu’à se brûler de façon trop importante pour ressentir quoi que ce soit. « Ne soit pas ridicule, ce que je vends n’est pas aussi bon que ça. » Il affronta son regard, cherchant une quelconque réaction sur son visage de porcelaine. Elle restait impassible, figée. Et si en réalité elle avait tout simplement peur de ce qu’il avait vu ce jour-là. Après tout elle n’a aucune idée de ce qu’il avait pu entendre ou voir en plus. Et si ... Blaine n’était pas la proie mais le prédateur en quelque sorte ? « Est-ce que ... Non c’est idiot ». Il avait un sourire rieur sur les lèvres, il se détacha de son regard, pivota sur son tabouret de sorte que son dos s’appuie sur le bar. Il regardait l’ensemble des clients du restaurant. Il se pencha légèrement vers elle, parlant à voix basse. « Tu t’ennuies tellement que tu te sens obligé de jouer avec moi ? Tu vois le problème c’est que je n’ai rien à t’offrir, et je sais que tu ne feras rien ici, devant tes admirateurs. » Effectivement, la plupart des clients jetait des coups d’œil furtifs en direction d’Olivia, chuchotant, tweetant même sa présence au bar avec un ‘inconnu’.
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyLun 27 Mai - 22:35

"Ne soit pas ridicule, ce que je vends n’est pas aussi bon que ça" Olivia restait de marbre, aucune émotion ne passait à travers son visage. Elle voulait voir d'où ce petit facteur tirait ce culot et quels seraient ses prochains mouvements. Elle balaya de son regard azur la foule, certaines personnes semblaient les observer depuis un moment, mais Olivia se fichait bien de qui pourrait les voir et de ce qu'ils pourraient penser, elle avait bien d'autres choses en tête. "Est-ce que ... Non c’est idiot" souffla-t-il pendant qu'il s'adossait au bar, regardant à son tour les clients du restaurants qui subitement semblaient n'avoir rien de plus intéressant à faire que de les épier. Olivia fronçait les sourcils, se demandant ce qu'il pouvait bien être en train de foutre. Il poursuivit à voix basse en se baissant vers elle "Tu t’ennuies tellement que tu te sens obligé de jouer avec moi ? Tu vois le problème c’est que je n’ai rien à t’offrir, et je sais que tu ne feras rien ici, devant tes admirateurs." Olivia feint un rire, comme si ce que Blaine Hastings venait de lui conter était drôle. Enfin, cela dépendait du point de vue, bien évidemment. Elle se redressa, attrapa un verre de vodka que le barman avait posé quelques secondes plus tard, le porta à ses lèvres et en but une gorgée. Elle le reposa au bord du bar et y approcha son coude, feintant d'être maladroite elle renversa le verre et son contenu pile au niveau de l'entre-jambe de Blaine. Oops. Olivia bafouilla deux trois excuses à voix haute pour un minimum de crédibilité, attrapa rapidement une serviette posée sur le bar et tamponna rapidement l'endroit où une jolie tâche venait de se former, tout en débitant quelques excuses. "Je suis vraiment désolée.. enfin ce n'est pas comme si ce jean était une grande perte, si?" lui murmura-t-elle doucement à l'oreille. Elle lui tendit la serviette pour qu'il puisse continuer le travail. "Ça n'a pas l'air de marcher.." constata-t-elle d'un ton sarcastique. Elle se tourna vers le barman "Excusez-moi, où sont les toilettes?" ce dernier lui indiqua alors la direction de ceux-ci, "Au bout du couloir, à droite", elle le remercia et attrapa le col de la chemise de Blaine doucement, mais fermement. "Je connais un moyen de faire partir cette tâche, suis-moi" ajouta-t-elle à voix haute, mais ce message était davantage pour tout les curieux qui observaient silencieusement la scène depuis plusieurs minutes. Olivia le traîna jusqu'au bout du couloir, s'assura que ce dernier était vide et le plaqua brutalement contre le mur, s'approchant suffisamment proche de lui pour sentir son souffle et lui murmura d'une voix sèche "Tu dois être sacrément taré pour me provoquer comme ça." La force d'Olivia n'était pas franchement exceptionnelle, elle n'était pas non plus une prodige du combat à mains nues, elle son truc c'était les armes à feu, mais ça, Blaine Hastings avait dû le comprendre quelques jours auparavant. Cela signifiait qu'elle ne tiendrait pas bien longtemps à le maintenir ainsi sans qu'il ne puisse rien faire, mais elle comptait sur le garçon pour avoir suffisamment la trouille de bouger et donc de ne pas compliquer les choses davantage, mais bon, on ne sait jamais comment les gens vont réagir quand on les menace plus ou moins de mort. "Le jeu est terminé."
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyMar 28 Mai - 10:14


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Le contenu de son verre venait de se déverser sur son entre-jambe. C’était loin d’être une coïncidence mais Blaine ne l’avait pas vu venir. La situation devenait vraiment burlesque, Olivia répétait un texte tellement fort que même la tablée de cinq personnes à l’autre bout de la salle avait pu l’entendre sans interférences. La demoiselle se mit a taponner son entrejambe à l’aide d’une serviette, ce qui eu le don de faire sourire Blaine plus qu’il ne le devrait. "Je suis vraiment désolée.. enfin ce n'est pas comme si ce jean était une grande perte, si?" Ses murmures étaient vraiment déplacés. Blaine ne savait plus ou donner de la tête entre la dangereuse Olivia et celle qui flirtait. On dit que la haine et l’amour sont des sentiments pas si lointains, peut être que pour l’attirance et le dégout c’est la même chose ? Il hochait négativement de la tête avant de terminer sans grand espoir ce qu’elle avait commencé à faire à l’aide d’une serviette. Ouais, son jean était encore un peu plus fichu, mais il s’en fichait royalement. Olivia avait trouvé un moyen de l’éloigner du trop plein d’attention de la salle. Ni une ni deux elle le tira par le col de sa chemise. Surpris et joueur, Blaine se laissa faire son broncher. Et puis il avait à peu près une vingtaine de témoins les observant se diriger vers les toilettes de l’établissement. Blaine pouvait déjà imaginer les mauvaises langues colporter les rumeurs d’une aventure entre eux. Ben ouais, deux individus, plutôt pas mal pour lui et canon pour elle, qui s’éclipsent dans les toilettes en plein début de soirée ? Allons, on n’est pas des enfants. Blaine s’attendait à ce qu’elle passe la porte des toilettes quand elle le plaqua brusquement contre le mur. "Tu dois être sacrément taré pour me provoquer comme ça." Sacrément taré oui. Et encore plus sachant que tout ce petit jeu commencer à sérieusement l’excité. Blaine tenta de calmer ses ardeurs, il fallait qu’il remette les choses dans leur contexte. Cette jolie blonde était une tueuse, une tueuse sans remords. Et elle était clairement en train de le mettre en garde, il pouvait très bien finir en chair pour vers de terre lui aussi. "Le jeu est terminé." Blaine la fixait, il n’était pas du genre à réagir d’une très bonne façon face aux menaces. Conscient qu’une criminelle se cachait sans aucun doute dans ses prunelles bleues, il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de se défendre, même pour un minimum de fierté. Après tout il n’avait pas voulu être témoin de son meurtre, il n’était pas allé tout raconter aux flics et il ne lui faisait pas de chantage. Alors pourquoi le traiter ainsi ? Autant le tuer directement plutôt que de jouer avec lu i comme elle était en train de le faire de façon éhonté. « Et maintenant ? Tu as au moins vingt personnes qui nous ont vus prendre ce couloir. » Et oui, pas d’issus pour la demoiselle. A moins d’être sacrément rusée, il ne voyait vraiment pas comment elle allait pouvoir faire pour le tuer sans paraître suspecte. Blaine était toujours coincé entre le mur et elle. Olivia avait une certaine poigne, mais Blaine l’a dépassé toujours de cinq bons centimètres et il était tout à fait possible pour lui d’inverser les rôles. Toutefois il ne s’y risqua pas, en tout cas pas de suite. Il ne se souvenait plus de ce qu’elle avait fait du couteau de tout à l’heure, et être poignardé ne lui disait rien de bon, surtout lorsqu’on n’a pas assez d’argent pour se payer les frais d’hôpitaux. « Tic, tac ... Si tu te décides pas tout de suite quelqu’un va arriver ... et je dois dire que la situation porte à confusion ... » Blaine venait de lui murmurer ses paroles, insolent, il haussa plusieurs fois ses sourcils. Il n’avait pas franchement tord, à première vue ils faisaient vraiment penser à deux amants incapables de retirer leurs mains l’un de l’autre.
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyMar 28 Mai - 12:43

Elle le fixe de ses yeux bleus, ces yeux qui s'ils avaient le pouvoir de tuer, auraient déjà réduits en cendre le pauvre et innocent Blaine qui, au final, s'était juste trouvé au mauvais endroit au - très - mauvais moment. Olivia cherche la peur dans les yeux de Blaine, cette peur dont elle se nourrit, cette peur qui lui donne confiance en elle; mais elle ne parvient pas à la trouver. Blaine avait simplement l'air impassible et ce mur qui se venait de se dresser entre elle et lui la mettait mal à l'aise. A quoi, bordel de merde, pouvait-il bien penser? Olivia supportait mal le fait de devoir attendre que les mots sortent de la bouche de ses interlocuteurs pour savoir ce qu'ils avaient en tête, ou du moins ce qu'ils daignaient lui raconter, elle préférait comprendre par elle-même. Mais elle ne tarda pas à déduire ce qui trottait dans la tête du beau facteur. "Et maintenant ? Tu as au moins vingt personnes qui nous ont vus prendre ce couloir." Touchée. Olivia tenta de ne pas laisser passer d'émotion qui pourrait montrer que sa réplique l'avait quelque peu déstabilisée, mais ses sourcils qui s'arquèrent trahissaient son manque de confiance en elle en l'instant présent. C'était malheureusement vrai, elle ne pouvait décemment le tuer sans passer pour la suspecte n°1 mais elle ne pouvait pas trahir sa couverture de bonne femme rangée aux dépends de la vie de ce type. "Tic, tac ... Si tu te décides pas tout de suite quelqu’un va arriver ... et je dois dire que la situation porte à confusion ..." Coulée. Elle détourna rapidement la tête. Le couloir était encore vide, pour l'instant. Il fallait qu'elle réfléchisse. Et vite. Laisser partir Blaine sans une égratignure était inenvisageable, sa fierté prendrait un coup bien trop brutal. Mais le tuer ici.. n'était pas franchement la meilleure option. "Ne t'en fais pas, si je ne te tues pas ici, je le ferais bien ailleurs." lui assura-t-elle sur le même ton insolent qu'il lui avait servit deux secondes plus tôt. Soudain, quelques pas lents et peu discrets raisonnèrent dans le couloir. Automatiquement, Olivia relâcha le peu de pression qu'elle exerçait désormais sur Blaine pour se retourner. En face d'eux se dressait une petite dame qui semblait avoir le poids du monde sur les épaules tellement elle était voûtée. Elle avançait doucement accompagnée de son déambulateur qui lui offrait la discrétion d'un éléphant qui se balade au centre commercial. La petite dame s'arrêta devant Blaine et Olivia, leur donnant son plus beau sourire édenté. "Ah, la jeunesse.." soupira-t-elle derrière ses verres épais qui semblaient avoir la même fonction qu'un microscope puisque ses yeux devaient avoir le double du volume d'un œil de taille normale. Olivia lui fit un léger sourire, complètement hypocrite, tout en priant pour qu'elle prenne vite la porte des toilettes. Mais, comme si elle avait lu dans ses pensées, la vieille dame s'appuya davantage sur son déambulateur et demanda sur le même ton qu'utilise un gamin de cinq ans: "Alors, racontez-moi.. vous vous connaissez depuis longtemps?" Elle attendit l'espace d'une seconde que l'un d'entre eux répondent mais avant qu'ils ne puissent avoir eu le temps de prendre leur respiration, la pauvre femme déballait déjà sa vie d'un trait. "Vous me rappelez mon George et moi.. On s'est rencontrés dans l'Alabama il y a bien longtemps.. vous deviez même pas être nés ! Ah, .. quoi que, vous avez quel âge mes enfants? ... Olivia n'en revenait pas, c'était quoi cette femme? Il y avait une caméra caché c'est pas possible? C'était une blague, un gros foutage de gueule sur lequel Olivia ne pouvait pas mettre de mot, elle ne comprenait plus rien. Elle hésitait entre pleurer et se mettre à rire, la blonde se retourna rapidement pour voir la tête que tirait Blaine quand elle reprit de la même voix tremblante qu'avant: Enfin peut importe, nous étions fous l'un de l'autre, mais tout s'est arrêté le jour où il est parti aux toilettes et qu'il n'est jamais revenu.. Je crois qu'il s'est perdu sur le chemin.. Enfin bref je ne l'ai plus jamais revu. Mais c'était une belle histoire d'amour hein.., j'vous l'dit moi. "

Désolée c'est un peu du n'importe quoi il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) 1879804602 Tu as le droit de faire ce que tu veux de la mamie, tu peux même l'égorger hein Laughing Arrow
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyMar 28 Mai - 14:19


BANG BANG SHE SHOT ME DOWN.
~ BLAINE & OLIVIA.


La roue était en train de tourner en faveur de Blaine. Le visage de porcelaine d’Olivia commençait à se fissurer sous ses yeux. Plus les secondes passaient et plus Blaine prenait de la contenance. "Ne t'en fais pas, si je ne te tues pas ici, je le ferais bien ailleurs." La menace était bien réelle, mais pour l’instant Blaine était sain et sauf. Et puis on meurt bien tous un jour, sous les roues d’un train, de maladie ou des mains d’une jolie tueuse, l’issue est la même. Soudainement, et comme l’avait prédis le facteur, des pas se firent entendre dans le long couloir menant aux toilettes. Olivia relâcha la pression sous laquelle elle retenait Blaine et se retourna. Blaine aussi attendait avec curiosité de voir qui venait en quelque sorte le sauver d’une situation un peu indélicate. Et son sauveur prenait les traits d’une vieille femme, si voûtée qu’elle avait l’allure d’une enfant de sept ans. Blaine ne pu s’empêcher de sourire. La situation était vraiment cocasse. Pire, la veille dame les prit pour des amants, encore une fois Blaine avait vu juste. Enfin peut importe, nous étions fous l'un de l'autre, mais tout s'est arrêté le jour où il est parti aux toilettes et qu'il n'est jamais revenu.. Je crois qu'il s'est perdu sur le chemin.. Enfin bref je ne l'ai plus jamais revu. Mais c'était une belle histoire d'amour hein.., j'vous l'dit moi. " La pauvre dame leur racontait sa vie, bien décidée à engager la conversation avec les deux ‘faux’ tourtereaux. Blaine cherchait dans sa mémoire, cette vieille dame ne lui était pas du tout familier, pourtant il prend très souvent un café avec des personnes âgés, dans sa tournée de courrier. Dommage, la situation aurait été encore plus drôle si c’était une connaissance. Peu importe, bien décidé à faire chier Olivia et profiter de son manque de contrôle dans la situation, il se prit au jeu. Un jeu dangereux, mais tellement bon ! Le jeune homme enlaça la taille d’Olivia qui se tenait devant lui. « Oh ! Pardonnez nous Madame, nous sommes des jeunes mariés et j’ai du mal à me retenir quand je la regarde ... » Blaine offrit son plus beau sourire à la vieille dame avant de déposer un petit baiser sur le front d’Olivia, il lui murmura. « Hein Chérie ? ». Malgré le grand sourire qu’elle affichait sur son visage pour ne pas paraître suspecte, Blaine pouvait apercevoir la colère dans son regard. Si elle pouvait elle le tuerait sur place. « Combien d’années avez-vous partagé avec George ? On adore entendre ce genre d’histoire ! » Olivia avait posé sa main sur la sienne mais elle la serrait tellement fort que Blaine avait du mal à ne pas souffler un juron. « Oh, tant d’années ! J’avais 12 ans la première fois que je l’ai vu et ... presque 82 ans la dernière fois. Vous êtes jeunes et beaux, profitez bien tout les deux. » Blaine souriait toujours autant face à elle. « Qu’est-ce que je fais là déjà moi ? » La vieille dame venez de lancer cette interrogation, ne sachant plus si elle devait continuer à avancer ou reculer. « Ah oui, les toilettes. Mais ne vous arrêtez pas pour moi les jeunes, continuez, continuez. » Comme pour validé ses paroles, la vieille dame avança très lentement de quelques centimètres avant de les fixer intensément derrière ses lunettes. Visiblement elle voulait un petit aperçu de leur amour, peut être pour se remémorer le bon vieux temps ? Oups, Blaine se sentait à son tour légèrement mal à l’aise, ça l’avait bien fait rire de piéger Olivia, de l’enlacer. Mais l’embrasser pourrait bien lui valoir deux ou trois côtes en moins. Blaine se résolut au bout d’interminables longues secondes à tenter le cou. Il fit pivoter rapidement Olivia – pour qu’elle n’ait pas le temps de réagir- et scella rapidement ses lèvres contre les siennes. A la seconde même ou leurs peaux se touchèrent, la vieille dame se remit en route des toilettes, comme convaincue.


Blaine va le regretter, mais j'étais obligée là. il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) 2758568055
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Olivia Wiltshire
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyMar 28 Mai - 21:05

On dit que quiconque ose jouer avec le feu finit par se brûler? Eh bien en cet instant précis, Olivia aurait rebaptisé la phrase "Qui joue avec le feu finit cramé et castré", tout simplement. "Oh ! Pardonnez nous Madame, nous sommes des jeunes mariés et j’ai du mal à me retenir quand je la regarde ..." Et moi donc, pensait Olivia, désireuse de lui coller quelques mains en pleine figure. Elle n'en revenait pas, le soleil l'avait tapé trop fort ou bien? Il était inconscient, semblable à un somnambule qui fait ce qu'il lui chante mais qu'on n'a pas le droit de réveiller car, prise au piège de son propre jeu elle n'avait d'autre choix que de laisser Blaine raconter ce qui lui chantait à cette vieille femme complètement atteinte. Ce dernier posa un baiser sur le front d'Olivia avant de lui murmurer "Hein Chérie ?" sur un ton bien trop sarcastique à son goût. Olivia se contenta de sourire car elle savait que si elle se mettait à parler un flux d'insultes trop important sortirait d'un trait de sa bouche, accompagné d'un délicieux supplément de série de claques. "Combien d’années avez-vous partagé avec George ? On adore entendre ce genre d’histoire !" Bah voyons, il ne manquait plus que ça ! La main sur celle de Blaine, Olivia la compressait avec toute la force qu'elle était en mesure de fournir, comme si elle voulait la faire s'écraser, comme si elle essayait de la dissoudre. La vieille femme reprit son interminable discours, Blaine semblait captivé, voire amusé par celui-ci alors qu'Olivia n'écoutait plus, elle était ailleurs. "Ah oui, les toilettes. Mais ne vous arrêtez pas pour moi les jeunes, continuez, continuez." Olivia refit surface, cette fois-ci en offrant un sourire qui venait du plus profond de son cœur : elle s'en allait enfin! ... Et, au fur et à mesure que les secondes passaient, il semblait qu'Olivia ait parlé trop vite car, non seulement cette vieille bonne femme avançait aussi lentement qu'un escargot mal en point, mais en plus de cela elle s'éternisait dans le couloir, comme si elle était en train d'attendre un signe d'affection du prétendu couple pour pouvoir partir le cœur léger. Pendant l'espace de quelques secondes il y eu un moment gênant ou la vieille dame regardait Blaine, puis Olivia, puis Blaine, et ainsi de suite. Et, d'un coup, avant qu'Olivia n'ai pu émettre le moindre son elle se retrouvait les lèvres contre celles du facteur. Olivia jeta un rapide coup d’œil afin de s'assurer que dès qu'elle collerait sa baffe monumentale à Blaine la vieille femme soit bel et bien partie. En effet, elle n'était plus là. Il n'y avait désormais plus qu'elle et lui. Ni une ni deux Olivia s'arracha de l'étreinte de Blaine et lui administra une claque des plus mémorables. Là, la jeune femme se permit un sourire des plus sincères, elle s'approcha du visage de Blaine et vint lui murmurer à l'oreille sur le même ton sarcastique qu'il employa quelques minutes auparavant: "Tu as raison chéri, moi aussi j'ai bien du mal à me retenir quand je te vois.." elle accompagna ses paroles en passant doucement sa main dans les cheveux bruns du garçon, le regardant comme un lion qui observe sa proie avant de lui ôter son dernier souffle.
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyMer 29 Mai - 13:21


BANG BANG SHE SHOT ME DOWN.
~ BLAINE & OLIVIA.


Un, deux, trois, clac. Olivia jeta une claque monumentale sur le visage de Blaine. Il se doutait que ça aller arriver, mais la force de la claque le déstabilisa tout de même. Machinalement, il posa sa main la ou Olivia avait lancé la sienne quelques secondes auparavant. « La vache ... » lâcha t’il dans un murmure. Définitivement à classer dans son top ten des gigantesques baffes prises en pleine poire. Mais pas le temps de rire, maintenant que son ange gardien avait disparue derrière la porte des toilettes, le pire restait à venir. "Tu as raison chéri, moi aussi j'ai bien du mal à me retenir quand je te vois.." Le cœur de Blaine se remit à battre de façon incontrôlée, le souffle court. La main d’Olivia n’aidait pas non plus à se contrôler, peut être était elle en train de chercher un point stratégique de son crâne pour l’achever de façon facile et définitive ? Blaine n’avait aucune idée des tactiques de combats en corps à corps, alors a part sa force et son instinct, il n’avait pas trop de quoi se mesurer à la jeune femme. Il fallait qu’il reprenne le contrôle, Olivia était beaucoup moins impressionnante quand il avait un semblant de pouvoir sur elle. Toute façon, le facteur n’avait pas le choix, soit il faisait quelque chose de dingue et risqué, soit la demoiselle l’étranglerait sur place. Alors dans un geste brusque, Blaine pivota, plaquant à son tour Olivia contre le mur. Il coinçait ses jambes entre les siennes afin qu’elle n’en profite pas pour lui donner un coup dans les bijoux de famille, il bloqua également à l’aide de sa main un de ses poignet. « Je voulais pas en arriver là, mais j’ai l’impression qu’il n’y a que la force qui te feras m’écouter. » La frustration se lisait très clairement sur le minois d’Olivia. Oh non, elle n’aimait pas être prise au piège ainsi. Elle lui rappelait vaguement un lion qu’on vient de mettre en cage. Frustrée et très énervé. « Alors je me répète. Je me fiche de savoir qui tu es, qui était ce gars dans ton salon et pourquoi ... Il avala sa salive ... tu l’as tué. » Blaine fixait Olivia, comme pour s’assurer qu’elle écoutait ce qu’il avait à dire et surtout pour essayer de déceler un quelconque changement de sa part envers lui. Oui Blaine est un peu naïf, comme si ses paroles aller faire changer, d’un coup de baguette magique les intentions de la tueuse à gage. « Je n’ai pas envie de plaider ma cause, mais quand même, tuer un innocent ce n’est pas ce que tu as envie de faire ? » Il assumait encore que tuer quelqu’un pouvait être honorable. Peut être qu’Olivia faisait le sale boulot de quelqu’un mais pour la bonne cause ? « D’ailleurs, je suis certain que tu doutes déjà, c’est pour ça que tu m’as piégé pour venir ici ce soir au lieu de me tuer directement. » A moins d’apprécier la torture ? Blaine essaya de chasser cette idée de sa tête. Il se rappelait une émission qu’il avait vu un soir très tard, c’était une émission sur les sacrifices animaliers dans les religions, la présentatrice avait raconté une anecdote sur les moutons, comme quoi le peuple en question faisait toujours en sorte de le mettre en confiance et de l’égorger sans qu’il ne s’aperçoive de rien, ne lui montrant jamais la lame du couteau. Dans son cas actuel, oui, Blaine avait l’impression d’être un mouton, sauf qu’il avait vu la lame et ce depuis très longtemps. Il essayait comme il pouvait, en usant de toutes les tactiques possibles, d’éloigner cette lame loin, très loin de ces boucles brunes.


Désolé c'est un peu nul. N'hésite surtout pas à reprendre la situation en main, Blaine est peut être plus fort physiquement mais il a pu relâcher un peu sa pression sur elle, étant pas habitué à ce genre de corps à corps. (j'ai essayer d’épargner ses bijoux de famille il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) 2758568055 )
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Olivia Wiltshire
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MessageSujet: Re: il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r)   il faut croire que la société m'a définitivement abîmé (r) EmptyVen 31 Mai - 0:22

Olivia s'était battue dans beaucoup d'endroits, dans un aéroport, dans des réceptions, en plein milieu de la route, entre deux cafés, du lieu le plus banal au plus étrange, mais jamais, Ô grand jamais elle n'avait été contrainte de se lancer dans un corps à corps dans le couloir d'un restaurant chic avec le facteur du coin. La situation était risible, Olivia s'acharnait sur sa proie, comme si elle était la seule chose capable de la distraire en l'instant présent. Elle aurait pu le tuer de suite, discrètement, planquer de l'amoniac dans son verre, n'importe quoi, mais au lieu de ça elle préférait jouer. Et plus le jeu était risqué, plus elle risquait de se faire repérer, plus ses ailes se rapprochaient du feu, plus elle y jouait avec une fougue qui ne la prenait que dans ces moments. La récompense, qui était la tête de Blaine affiché sur son tableau de chasse, elle s'en foutait, elle n'était là que pour l'amour du risque. Et contre toute attente, alors que la tueuse à gage avait le dessus elle se retrouva en moins de tant qu'il ne faut pour le dire plaquée à son tour contre le mur, les jambes coincées entre celles de Blaine. Tout en Olivia bouillonnait, à présent. "Je voulais pas en arriver là, mais j’ai l’impression qu’il n’y a que la force qui te feras m’écouter." De toute façon il n'y avait jamais eu que ça pour maintenir l'intérêt d'Olivia, la "violence", sinon son attention se dissipait bien vite. Elle roula des yeux, soupirant lourdement sous le nez de Blaine. Elle se demandait bien quel bon argument il pourrait lui sortir, du temps qu'il ne lui sortait pas qu'il était père et qu'il fallait penser à l'avenir du gosse qui devrait vivre sans son merveilleux papa, tout irait bien. Disons, plus ou moins. "Alors je me répète. Je me fiche de savoir qui tu es, qui était ce gars dans ton salon et pourquoi ... Il fit une pause, avalant sa salive. Olivia esquissa un sourire ...tu l’as tué." Olivia se laissait faire, attendant d'un air moqueur la suite de la plaidoirie de Blaine. Elle avait bien fait de ne pas le tuer tout de suite, il était d'une rare distraction, cela la changeait des connards qu'il fallait descendre pour x ou y raisons, ça la sortait de sa vie de couple morne et monotone, enfin si l'on pouvait appeler cela comme ça, tenant compte du fait qu'elle devait être la plus infidèle des épouses. "Je n’ai pas envie de plaider ma cause, mais quand même, tuer un innocent ce n’est pas ce que tu as envie de faire ?" Elle haussa les épaules, c'était vrai que les gens qu'elle tuait était loin d'être des innocents mais au point où elle en était, après tout. "Pourquoi pas, ça me changerait de tout ces bandits." répondit-elle dans un soupir. "D’ailleurs, je suis certain que tu doutes déjà, c’est pour ça que tu m’as piégé pour venir ici ce soir au lieu de me tuer directement." Et 1-0 pour le beau facteur. Olivia se dégagea le poignet de l'emprise de Blaine et le poussa hors de son chemin elle fit un demi-tour sur elle-même, lui faisant à nouveau face. "Non, si je t'ai piégé ici c'est parce que je m'ennuie.." dit-elle en faisant la moue. Elle fit deux pas en avant vers Blaine et ajouta d'un ton faussement sympathique: "Tu veux un bon conseil? Aussi longtemps que tu sauras me distraire, tu vivras." Elle lui souriait. C'était un sourire de loup, un de ces sourires remplis de sous-entendus, un sourire rarement innocent, voire quasiment jamais quand c'était Olivia Wiltshire qui l'adressait. Elle recula vers la sortie du couloir et avant de retourner dans la salle principale elle s'arrêta et pivota pour faire face à Blaine "T'as compris joli cœur? Le jeu commence maintenant. Et t'en fais pas, je saurais te trouver." Et elle s'en alla, laissant planté dans le couloir le facteur qui aurait vraiment mieux fait de ne jamais aller voir ce qui se passait dans le salon des Wiltshire quelques jours auparavant. En attendant, que le jeu démarre.
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