i guess you're not that good with bikes (blaine).

I SET FIRE TO THE RAIN.
~ BLAINE & SIBEAL.

Blaine était comme tous les matins, les fesses sur son vélo, se hâtant –plus ou moins vite- dans sa tournée. Il faut dire que s’arrêter pratiquement chez chaque personne, un café par ci, un potin par là. Il prenait rapidement du retard. Mais personne ne lui en voulait jamais, il était charmant et gentil. Et un gars natif de la ville. Tout le monde se connait plus ou moins, bien entendu peu de personnes sont au courant de ses activités pas très légal lorsqu’il n’est pas facteur. Mais bon rien de bien méchant. Il n’est pas membre d’un gang et n’a même pas de permis pour tenir une arme. Il était aux alentours de 9h30 et même après plusieurs cafés, Blaine avait un peu de mal ce matin. Les cheveux en bataille, la trace de l’oreiller encore visible sur sa joue, il roulait un peu en zigzaguant. Il faut dire que le facteur avait du mal à dormir ces derniers temps. Pas mal de soucis pour un seul homme. Un manque de fric évidemment, et puis la mauvaise idée de se mettre à dos Elias Farrel, leader d’un gang de la ville. Non pas que Blaine avait peur, s’il en avait peur il aurait dit oui à sa proposition d’intégrer ses petites frappes. Non, c’est juste qu’il a tendance à se mettre dans le pétrin et que s’en sortir n’est jamais une situation facile ! Perdu dans ses pensées, Blaine ne se rendit compte de l’impact qu’une fois par terre. Heureusement pour lui, la moto dans laquelle il était rentré était sur le point de se gare, le choc n’avait donc pas été trop important ni pour lui, ni pour elle. Abasourdi, il se redressa, il avait du sang sur les mains, à cause du choc sur le bitume, son genoux lui faisait atrocement mal et son vélo était encore plus mal au point, la roue arrière était plié en deux. Encore des dépenses à faire. Il grimaça, c’était évident que la moto ne devait pas avoir beaucoup de dégâts mais il allait surement devoir aligné la monnaie encore une fois. Il se passa une main derrière la tête. « NON MAIS T’ES COMPLÈTEMENT CON OU TU LE FAIS EXPRÈS BORDEL ? » La réaction de la motarde l’exaspérait car ce n’était vraiment pas la réaction de quelqu’un de sympathique. Bon d’accord il avait été un peu dans les nuages dans sa conduite mais de là a lui gueuler dessus et le traiter de nom d’oiseau c’était un peu facile ! « Si tu sais pas manier ta merde, grimpe pas dessus, ça pourra peut-être sauver des vies, abruti de mes deux. » Et une seconde rafale d’insultes. Blaine restait complètement muet en face d’elle. Grande gueule, brune, elle en imposait. Même de par sa taille, Blaine ne croisait pas souvent des femmes faisant exactement sa hauteur. La brune ne s’était pas gêner non plus pour le tutoyer ! Ils n’ont pas élevé les cochons ensemble non plus hein ! Blaine n’était pas en colère juste vexé et un peu étourdi par la situation. Fuyant quelques secondes le regard de haine de son interlocutrice, il poussa ce qui restait de son vélo sur le trottoir histoire de ne pas provoquer un autre accident. « Je reconnais mes torts mais baisses d’un ton, s’énerver n’arrangeras pas la situation ! » Dans l’agitation, Blaine ne fit pas gaffe à sa sacoche contenant tout le courrier de Heavybrook, évidemment cette dernière traînait toujours au milieu de la route. Ce n’est que lorsque une voiture roula dessus qu’il reprit ses esprits. « Et merde ! » Il accourut au milieu de la route pour récupérer les lettres déjà en train se s’éparpiller de partout. Bêtement il tacha une grande partie d’entre eux avec le sang sur ses doigts. Bien joué Blaine, bon moyen de paraître crédible aux yeux de la personne à qui tu viens de dire de la fermer avec plus ou moins de gentillesse. « Un coup de main ne serait pas de refus ! Ce n’est pas une vie à sauver mais c’est assez important pour les gens ! » Oui, oui, il tendait vraiment le bâton pour se faire battre. Mais Blaine est comme ça, un brin insensible face au bien de la demoiselle : sa moto. Après tout ce n’est que de la tôle !

Quand on vient de Southie, on a tendance à avoir l’insulte facile. Pas de notre faute, juste une façon naturelle de parler. On tente parfois de se contenir suivant qui se trouve en face, mais en général, on se lâche complètement et on ne fait pas souvent plus attention que ça. Là, par exemple, face à ce type qui vient de me rentrer dedans, les insultes volent et certainement qu’elles n’arrêteront pas de sitôt. Que ça lui plaise ou non. Il vient de me rentrer dedans, à quoi s’attendait-il ? À ce que je lui dise merci peut-être ? J’hallucine. Faire du mal à mon bien le plus précieux que j’ai si durement acquis, c’est comme me foutre un poing dans la tronche : dangereux. Sauf que le type a l’air d’être complètement à côté de se pompes et heureusement pour lui qu’il ne sourit pas, parce que si c’était le cas, certainement que la situation serait complètement différente. Mais merde quoi, il pouvait pas avoir les yeux en face des trous ? Et puis fallait que ça me tombe dessus, littéralement. Il pouvait pas rentrer dans la vieille du coin de la rue, non non. Un grognement s’échappe de mes lèvres quand j’observe ma moto que je vais devoir repeindre. Comme si j’avais que ça à foutre ces derniers temps, sans rire. Si normalement, j’arrive à contenir ma colère du mieux possible, là tout de suite, c’est complètement impossible. Pas moyen que je sois aimable ou que je lui fasse un grand sourire en lui disant que ce n’est pas grave. J’fais pas partie de ces gens qui se foutent complètement de rayer leur caisse. J’fais partie de ces gens qui observent pratiquement tous les jours l’état de leur engin. Et fiers d’en être. « Je reconnais mes torts mais baisses d’un ton, s’énerver n’arrangeras pas la situation ! » J’lève les yeux vers lui, lui lançant un regard noir. Je rêve ou ce type a réellement décide de me gonfler ? À croire que je suis tombé sur le plus débile d’Heavybrook. Je prends une grande inspiration, tente de contrôler les mots qui vont sortir de ma bouche, mais j’imagine que mes efforts sont inutiles. « Tu reconnais tes torts ? Encore heureux ! Faudrait pas non plus que ce soit de ma faute. Puis tu voudrais pas que je te dise merci et te baise les pieds tant qu’on y est, alors que t’as fait tomber ma moto ? » Et encore, j’admire ma gentillesse et le manque d’insulte dans ma phrase. Quel effort, c’est plutôt lui qui devrait me remercier de ne pas encore avoir le visage en sang. Parce que certainement que s’il avait fait ça sur la voiture d’un gonze qui fait des courses illégales, il serait dans un état pitoyable à l’heure qu’il est. Honnêtement, c’est pas une question de frics. C’est une question de ne pas faire du mal à ma bécane. « Et merde ! » Que je l’entends dire alors qu’il remarque que son courrier est étalé au milieu de la route et qu’une voiture vient de rouler dessus. Non, vraiment, je sais pas si ce type est réellement con ou s’il a pris des cours pour le devenir, parce que là, ça atteint littéralement des sommets. Peut-être qu’il tente d’avoir un rôle dans un éventuel Dumb and Dumber 2. Je l’observe attentivement foutre du sang sur toutes les enveloppes qu’il tente de ramasser et ouvre la touche de stupéfaction face à un tel niveau de connerie. Puis mon regard se pose sur son vélo et je manque de me foutre de sa gueule. Je crois qu’il a vraiment de la chance que je sois de bonne humeur aujourd’hui. Mais j’imagine que son vélo va beaucoup moins bien rouler après cette altercation. Enfin, j’imagine. « Un coup de main ne serait pas de refus ! Ce n’est pas une vie à sauver mais c’est assez important pour les gens ! » Je hausse un sourcil en l’entendant presque me donner un ordre. Qu’est-ce que j’en ai à foutre, moi, du courrier des citoyens d’Heavybrook ? Ah oui, c’est vrai : je m’en fous totalement. « T’aurais pas besoin de coup de main si tu savais pédaler et regarder devant toi comme toute personne normale. » Que j’lui réponds, un sourire ironique accroché au visage. Je suppose que s’il était tombé sur une personne gentille, eh bien cette personne serait en train de l’aider, or, ce n’est pas mon cas. « MAIS ARRÊTE DE TOUCHER LES LETTRES, TU VOIS PAS QUE T’EMPIRES LA SITUATION ? » Que je lui hurle dessus quand il continue de les ramasser. Je soupire, me dis qu’il serait temps de faire ma bonne action de l’année. Je m’approche de lui, me mets à sa hauteur et ramasse les lettres à sa place, les fous rapidement dans sa sacoche à deux francs et attrape sa main pour regarder ce qu’il a. « C’est rien, ça. » Je désigne sa blessure qui est assez ridicule. Même si j’imagine que ça ne doit pas lui arriver souvent de se casser la gueule aussi lourdement. Je soupire encore une fois quand j’vais certainement passer pour Mère Theresa après ce que je vais dire. « Amène-toi abruti, j’vais te soigner ça. » Pourquoi ? J’en ai pas la moindre idée. Surement parce que le type me fait de la peine tellement il est pathétique…

I SET FIRE TO THE RAIN.
~ BLAINE & SIBEAL.

Blaine n’est pas une lumière. C’est un secret pour personne. Il a eu son bac de justesse et n’est jamais aller à l’université. Et puis ses nombreuses addictions n’ont pas du aider ses neurones à respirer non plus. Mais c’est quelqu’un d’heureux, il n’a pas besoin de grand-chose, il aime les filles, sa drogue, sa sœur, la liberté, vivre. Se battre n’est pas une de ses activités favorites, s’inquiété de son apparence ou de la couleur de sa voiture non plus. C’est peut être pour cela que beaucoup l’apprécie, parce que c’est quelqu’un de simple, le plus simple que vous pouvez rencontrer. « T’aurais pas besoin de coup de main si tu savais pédaler et regarder devant toi comme toute personne normale. » Et voila qu’elle continuait. C’était surement un mécanisme de défense chez cette jeune femme, vomir des méchancetés aussi vite qu’elles lui arrivent aux lèvres. Malheureusement pour elle, Blaine était habitué, plus jeune on l’avait déjà traité de tout les noms, si bien qu’il avait fini par l’adopter et y trouver son avantage. Son sourire sarcastique par contre, n’était pas vraiment au gout de Blaine. Etre désagréable c’est une chose, mais être désagréable de façon réfléchi pour blesser l’autre c’est autre chose. Il se demandait vraiment qu’est ce qui avait fait d’elle une personne ainsi, aussi aigrie. « MAIS ARRÊTE DE TOUCHER LES LETTRES, TU VOIS PAS QUE T’EMPIRES LA SITUATION ? » Bon la, elle n’a pas tort. Il lâcha presque immédiatement les lettres. Son ton lui rappelait vaguement celui d’une mère face à un enfant désobéissant. Il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Blaine avait été élu ‘meilleur sourire’ au temps du lycée. Avec sa photo et tout dans l’album de promo. Lorsqu’elle vint l’aider avec ces lettres, Blaine se dit que le cas n’était pas totalement perdu. Si elle était aussi mauvaise que ses mots elle ne serait jamais venue l’aider. Même sous la torture ! Elle empoigna sa main. Surpris Blaine se laissa faire, la méchante furie se transformerait elle en gentille fée ? « Amène-toi abruti, j’vais te soigner ça. » Son sourire ravageur de nouveau sur ses lèvres, Blaine la suivait de près, écoutant sagement ses consignes. Il s’installa sur le rebord d’une boutique, juste à côté de l’incident, sa main toujours dans celle de la motarde. « Merci. Et même si j’adore t’entendre m’appeler Abruti, mon nom est Blaine. » Il la scrutait, essayant de deviner son identité à elle. Blaine connait beaucoup de monde, premièrement car il est natif de Heavybrook , deuxièmement parce qu’il en est le facteur et troisièmement par ses connexions de dealers. Mais le visage en face de lui ne lui disait absolument rien. Impossible de mettre un prénom sur ce visage. Son regard échoua sur sa moto derrière elle. Maintenant qu’elle laissait deviner un visage plus amical, il s’en voulait un peu. « Et puis désolé pour tout à l’heure, j’étais complètement en tord, s’il faut payer quelque chose, je le ferais. » Pour être tout à fait honnête, il pensait plus à un verre qu'a un remplacement de pièce de motos. Chassez le naturel et il revient au galop, Blaine, bourreau des cœurs.

Peut-être que j’suis trop agressive, sauf que je conçois pas d’être TROP agressive alors que le type vient de renverser ma moto. J’veux bien croire que le self control existe dans ce genre de situation existe, mais je crois pas en être capable. Très honnêtement, si elle avait été foutue, je crois que je me serais sérieusement mise à hurler et à fleurir mon langage d’un tas d’insultes. Non-stop pendant au moins quinze minutes. Mais ne revenons pas là-dessus quand mon bébé va bien et que le type semble dans un sale état. Surtout son vélo. Mais tant pis pour lui. J’vais pas le plaindre quand rien de tout ça ne serait arrivé s’il avait fait vraiment attention. Donc je me contente de l’aider à ramasser le tas de lettres qu’il a renversé un peu partout sur la route. Histoire de lui éviter de se faire tuer par son patron et aussi pour pas faire chier tout le quartier avec du papier taché de sang. Manquerait plus que les flics débarquent parce que des gens penseraient que le facteur s’est fait tuer en chemin. Quoi que d’un peu plus et j’aurais été capable de faire disparaitre son corps comme je sais si bien le faire après avoir tué quelqu’un. Et après ça, j’attrape sa main pleine de sang et l’emmène dans le bar où la patronne me connait puisque je passe pratiquement toutes mes soirées de libre à picoler dedans. « Merci. Et même si j’adore t’entendre m’appeler Abruti, mon nom est Blaine. » Je relève la tête vers lui, lui souris pendant une seconde et me dis qu’il a besoin de désinfectant, de serviettes et d’un bandage. Clairement j’ai l’habitude de m’occuper des saignements puisque me battre est quelque chose que je fais assez souvent, et pas toujours pour les bonnes raisons, mais ça ne m’empêche pas de le faire quand même. « Ouais, mais ça te colle tellement bien à la peau ce surnom que j’me demande presque si tes parents se sont pas trompés en te donnant ton prénom. » Que j’lui réponds en lui souriant honnêtement. « J’reviens, deux secondes. Bouge pas et surtout, touche à rien. » Que j’ajoute en allant voir la patronne, lui demande si elle aurait une bande, un verre de whisky et du papier, parce que Blaine saigne et qu’il est pas doué. Elle me rapporte le tout en une minute, puisque j’imagine que le bar ne doit pas toujours être calme et que certains boulets se la foutent sur la gueule assez fréquemment. J’reviens vers Blaine avec le tout. « Et puis désolé pour tout à l’heure, j’étais complètement en tord, s’il faut payer quelque chose, je le ferais. » Je soupire, sujet sensible sur lequel il se dirige. Mais il a pas l’air d’être rempli de tunes et j’suis suffisamment bien payée pour ce que je fais que lui demander de me payer la peinture serait juste méchant. Et j’ai beau être toujours en colère contre lui, ça servirait à rien. « Ça va aller, elle va bien, juste la peinture qui est partie là où elle a eu le plus mal, mais j’vais la repeindre à cet endroit et elle ira mieux. J’te demande rien, puis figure-toi que si elle avait vraiment souffert, t’aurais souffert avec elle. » Que je lui dis avec un regard sérieux. « Ça va piquer. » Et à l’instant même où je dis ça, j’vide le verre de Whisky sur sa main pour désinfecter le tout, puis essuie et commence à entourer la bande autour de sa main. « Je m’appelle Sibeal. » Que j’lui dis en continuant d’m’occuper de sa main.

I SET FIRE TO THE RAIN.
~ BLAINE & SIBEAL.

A chaque fois que Blaine se blesse –même une simple égratignure- il ne se soigne jamais. Déjà il n’a rien qui ressemble de près ou de loin à des pansements dans son appartement. Par contre il a de quoi soulager ses douleurs avec le nombre de drogues qu’il deal. Ce n’est pas un habitué des bagarres, il a tout de même quelques souvenirs des quelques combats survenus dans ses trente-deux années. En fait Blaine n’est pas habitué à ce qu’on s’occupe de lui, la seule personne qui cherche son bien être pourrait être sa petite sœur Penny. Et puis il y avait bien sur son ex, qui d’une certaine manière veillait sur lui. Ce n’était pas désagréable comme sensation. Blaine ne perdait pas une miette des actions de la motarde. « Ouais, mais ça te colle tellement bien à la peau ce surnom que j’me demande presque si tes parents se sont pas trompés en te donnant ton prénom. » Ses parents, au contraire, étaient très fier de leur fils. Son père l’appelait souvent ‘Champ’. Hélas ils sont tout les deux morts aujourd’hui. « J’reviens, deux secondes. Bouge pas et surtout, touche à rien. » Blaine esquissa un sourire. Il observa l’endroit autour de lui. Il ne traînait pas dans ce bar d’habitude. En fait il traîne plutôt dans l’arrière des bars avec un de ses meilleurs potes Seven. Il se demandait si la motarde était la propriétaire des lieux. Elle pouvait bien l’être, avec ses airs farouches et son amour indéniable de commander. Propriétaire ou non, elle devait avoir une fonction à responsabilité avec très peu de supérieurs. C’est sur, elle n’avait rien de la gentille fleuriste du coin ou de la vendeuse d’épicerie. « Ça va aller, elle va bien, juste la peinture qui est partie là où elle a eu le plus mal, mais j’vais la repeindre à cet endroit et elle ira mieux. J’te demande rien, puis figure-toi que si elle avait vraiment souffert, t’aurais souffert avec elle. » Sa façon de parler de sa moto était vraiment étrange. Comme si cette dernière était une personne. Blaine n’avait pas l’habitude d’entendre ça. En fait il n’est pas vraiment un aficionado des courses de voitures ou de la mécanique. Il fréquente très peu ce milieu, surtout à cause d’Elias Farrell et sa bande en réalité. Ce dernier tente depuis quelque temps de le rallier à son gang mais Blaine l’a envoyé boulet. Ce qui bien entendu ne lui a pas plus du tout. Blaine pensa soudainement à sa voiture en très mauvais état et à son vélo pratiquement pire. Il allait devoir trouver une solution pour faire sa ronde de courrier et très rapidement. « Ça va piquer. » Perdu dans ses pensées, Blaine ne tiqua pas face à la douleur de l’alcool dans ses blessures. Il refit surface uniquement quand elle lui donna son prénom. Un sourire sur le visage, il la gratifia d’un petit signe de tête, sachant pertinemment que les ‘enchanté de te connaitre’ ne devait pas marcher sur la motarde. « Tu n’avais pas à faire ça Sibeal, mais je suis content que tu le fasses ! » Il faisait référence à sa gentillesse soudaine concernant sa main et aussi subtilement le fait de ne pas le faire payer pour le petit accident survenu quelques minutes plus tôt. « J’insiste pour te payer un verre. » La jolie brune en face de lui devait surement se dire qu’il avait du culot de l’inviter à boire un verre, mais Blaine n’est pas du genre à écouter ce qu’on lui dit, un brin têtu, à croire que les erreurs qu’il fait ne lui apprennent rien. « On est on bon endroit pour ça en plus ! Tu bosses ici ? »